Aujourd’hui, c’était la journée du sport féminin. Nous, P’tits Reporters USEP, étions au cœur de l’événement. Pour commencer, les parachutistes sont arrivés sur le terrain Jacques Fouroux pour apporter le drapeau de l’Instant’Elles à Madame la Préfète. Puis c’est à quatre d’entre nous que Madame Seguin l’a remis pour que nous le hissions, signe du début de cette grande journée.
Dans la salle du Mouzon, entre basket, handball et gymnastique, les rencontres étaient riches. Océane, du Lions Auch Handball, est heureuse de participer car elle pense que le sport féminin n’est pas assez démocratiser tout comme Emma et Ambre « on est contentes de participer car on voit plus souvent les hommes ». Anna Belloc, entraîneur de Gymnastique Rythmique, nous apprend que les compétitions sont mixtes car la catégorie masculine n’existe pas. Cleophée, gymnaste, « je suis contente de participer à cet événement parce que ça montre que tous les sports sont autant pour les filles que pour les garçons. » Les gymnastes de la Clochette l’Isloise nous confient également « le sport féminin, c’est bien car on est dans une société patriarcale et c’est bien de s’imposer en tant que femme et de nous exprimer ».
L’heure du direct sur Hit FM nous a permis d’exprimer notre ressenti et de discuter de la place des filles dans le sport.
C’est en trottinette que notre reportage continue, avec la pala, le tennis, la plongée et le football. Nadine, spectatrice et membre de l’association Toutes Sportives raconte : « c’est important que les femmes fassent du sport. Moi, j’ai fait du foot quand j’avais 17 ans, mais à mon époque, il n’y avait pas d’équipe féminine. En 30 ans, c’est un progrès important ».
Pour clore la journée, nous avons interviewé les joueuses de rugby du Stade Toulousain et de Lons mises à l’honneur en cette fin d’après-midi. À la mi-temps « je trouve dommage que le rugby et le sport féminin en général ne soient pas plus médiatisés » regrette Audrey, rugbywoman de Lons.
Interview flash des P’tits Reporters :
Albert Carrère, président du CDOS
Que pensez-vous du sport féminin ? C’est très important car au travers du sport on peut parler de l’égalité femme-homme.
Êtes-vous contents de l’événement ? Oui, c’est un moment important, surtout le lever de rideau avec les quatre filles de l’USEP (rires).
Est-ce que cela va se reproduire ? Pas tous les ans, mais tous les deux ans, car c’est beaucoup de travail.
Monsieur Laprébende, maire d’Auch :
Que pensez-vous de l’événement ? Je pense que c’est remarquable car, dans certains sports, elles sont montrées du doigt, comme dans la boxe par exemple ou le rugby. Mais on sait aussi que les filles peuvent faire tous les sports.
Que pensez-vous de l’égalité femmes hommes dans le sport ? Sur le plan national, 35 % des licenciés sont des filles. Dans le Gers, la proportion est plus importante. Je pense que l’égalité n’est pas totale et qu’il faut aller beaucoup plus loin. Même en compétition, il faudrait niveler les choses.
Allez-vous voir du sport féminin ? Oui du handball, du basket-ball car ma fille en pratique, du football et du rugby aussi. Je crois que certains garçons sont admiratifs des filles au rugby. Ils sont souvent impressionnés par leur jeu.