Hommage aux victimes racistes et antisémites et aux Justes

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Ce que nous pouvons lire sur la première plaque souvenir :
 « Le 1er septembre 1942, 92 Juifs Hommes Femmes et Enfants résidant dans le département du Gers rassemblés au camp de Vernet furent livrés aux nazis par le gouvernement de Vichy et déportés vers le camp d’extermination d’Auchwitz. Le 21 février 1943, 22 habitants Juifs du Gers furent rassemblés au camp de Gers et déportés. 150 victimes de la déportation au total entre 1942 et 1944. Passant souviens-toi ! 14 mai 2000 ».

La cérémonie en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État Français et d'hommage aux Justes de France a eu lieu, ce dimanche matin 21 juillet, en présence de la préfète du Gers, des autorités civiles et militaires, et des associations mémorielles. C’est place de la Libération, au pied des escaliers d’Étigny où est apposée la plaque souvenir que furent prononcés les divers discours et le dépôt des gerbes.

Le docteur Jean-Claude Nabet, du conseil représentatif des institutions juives de France conclura son discours émouvant par une citation de Bertolt Brecht : « Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds. Agissez au lieu de bavarder. Voilà ce qui aurait pour un peu dominé le monde ! Les peuples en ont eu raison, mais il ne faut pas nous chanter victoire, il est encore trop tôt : Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde ». Le maire d’Auch, Christian Laprebende, retraça lui aussi ce que fut cet épisode douloureux de l’antisémitisme alors que la préfète, Catherine Séguin, conclura la cérémonie par le message ministériel : « Depuis 1995, notre pays regarde son histoire avec clarté et vérité, et, par-delà les alternances politiques, maintient le message de Jacques Chirac : « La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. » Alors que les idéaux de la France et de la République étaient bafoués, des femmes et des hommes - des héros anonymes - ont maintenu la flamme de l’honneur et de la dignité. Partout dans notre pays, ils ont bravé le danger pour sauver d’une mort certaine des milliers d’innocents. Ils ont caché des enfants par centaine ».

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