Photo : Christelle Degraeve et Patrick Naud
" L’entrée nord jusqu’à la zone du Sousson s’arrêtera à la zone commerciale de La Fontaine. il est dommage de ne pas aller jusqu’au but fixé sur le programme de la majorité, d’autant plus que certains clients intéressés par cette zone ne possèdent pas de moyen de locomotion motorisé. Un transfert s’effectue vers un sentier sud (entre la chapelle du Cédon et le chemin des Trouillès) à l’intérêt moins évident.
Des projets mal pensés impactent l’avenir du village (charges, dettes). Des études concernant le projet «de redynamisation du centre bourg » auront coûté 80 000 euros. Le « tabac presse » déménagera de quelques mètres, et nous avons assisté à la fermeture du café dont on sait le rôle social primordial dans les villages !
La salle dit “de spectacle” ne répondra vraisemblablement pas aux attentes du tissu associatif. Celle-ci ne pourra accueillir qu’un public restreint (160 spectateurs assis). Pour mémoire lors d’un récent concert, la salle polyvalente avait pu accueillir plus de 800 personnes. Certains évènements récurrents (fêtes des écoles, lotos, week-end du téléthon) n’utiliseront pas cette infrastructure. Actuellement, plus aucun club de salle n’évolue en compétition ou ne possède une école de jeunes. Les conditions d’exercice dans ce lieu (vestiaires vétustes, température descendant en hiver à 4°…) y sont sûrement pour quelque chose.
Il eut été sans doute plus pertinent de rénover et moderniser la salle polyvalente avant de se créer une nouvelle construction qui apportera peu.
Cette construction ne répond pas aux exigences du développement durable, du fait d’un surcoût nous a répondu la majorité. Cependant ces mêmes personnes affirment quelques minutes plus tard que des études sont à venir pour rendre les bâtiments municipaux existants autonomes en énergie. C’est grotesque !
Optimisons d’abord les nouvelles constructions si on les juge réellement indispensables, car y revenir a posteriori rendra les coûts encore plus importants.
Il nous a été difficile lors des commissions et des conseils municipaux d’avoir une discussion de fond constructive avec la majorité actuelle. Notons également que deux lettres municipales ont été publiées dernièrement. Mais ! Nous n’avons pu nous y exprimer. Quid de la démocratie ? "