Les animations culturelles de "Vivement Cinq Heures"

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Le "Chant des Arènes" a réuni 71 spectateurs au cinéma L'Europe

Dans le cadre de ses animations culturelles, la Peña Vivement cinq heures proposait, samedi, au cinéma Europe, aux aficionados et même à ceux qui ne le sont pas, la projection d’un documentaire réalisé par le journaliste Sébastien Hondelatte, attaché à France 3 Nouvelle-Aquitaine, sur la musique dans les arènes.

Il y a quelques années, il s’était rendu à La Brède pour voir une corrida, et pendant que les anti-taurins faisaient du bruit à l’extérieur, il avait apprécié la musique proposée par la Peña Al Violin de Samadet, pour faire attendre le public.

Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il avait pris contact avec la peña et ils avaient convenu de faire ce documentaire sur une saison en débutant à Samadet, terminant à Dax, en passant à Plaisance, Alès et La Brède.

Au cœur de la peña,  Sébastien Hondelatte s’est attaché à faire vivre la Peña Al Violin de l’intérieur, avec deux interlocuteurs historiques, Danielle Dupouy, musicienne et chef du groupe, ainsi que Daniel Laffargue, le papi trompettiste et paysan landais, qui a fêté ses 80 ans depuis, mais qui a toujours 20 ans quand il joue dans une feria, petite comme à Plaisance ou immense comme à Dax.

Le voyage en bus jusqu’à Alès, filmé de l’intérieur, permet d’entrer dans l’intimité du groupe, de sentir sa solidarité et son envie. Peu à peu, les ferias s’enchaînent, une grande dizaine de minutes est consacrée à Plaisance, le 14 juillet 2015, avec les novillos du Lartet, les bons novilleros Salenc et Garcia l’Andalou qui se lève et chante a cappella, les commentaires de Babeth, cofondatrice historique. 

C'est à la demande de Danielle Dupouy que Plaisance petite"placita", comparable à celle de Samadet, avait été intégrée au reportage de Sébastien, Danielle avait aimé l'accueil fidèle réservé à sa peña, l'ambiance générale de la journée où tout est assuré en bénévolat  par tout un groupe d'amis venus de presque partout entre Bayonne et Toulouse.

Les images du final à Dax sont magnifique,s une grande émotion s'en dégage quand résonnent successivement « Paquito » « Vino-Griego » et l’« Agur », superbe chant Basque qui clôture la féria.

71 spectateurs ont applaudi chaleureusement le travail de Sébastien, ils ont échangé longuement avec lui, parmi eux Yanis Dehiba " El Adoureño", devenu matador à l'automne, était présent avec un grand sourire de bonheur sur son visage, preuve qu'il est encore dans l'état de grâce de sa saison.

Le jeune garçon voit tous ses efforts pour parvenir à son rêve exaucés, nous avons encore en mémoire ses débuts à Aignan, chez lui, un matin où une "puerta gayola" manquée et douloureuse en aurait refroidi beaucoup, Yanis a persévéré avec courage et bien d'autres qualités, il s'en voit récompensé aujourd'hui. Suerte pour la suite garçon !

Beaucoup ont voulu savoir si le documentaire serait diffusé à la télévision.

Il est possible qu’une chaîne de Nouvelle-Aquitaine le programme, mais rien n’est encore arrêté.

La suite se passait à la bodega, autour d’un repas partagé par une cinquantaine de participants.

 

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