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Déjà depuis quelques jours, leur présence tout juste à côté de la statue de l’intendant d’Étigny fait partie du décor sans qu’aucune personne n’y trouve à redire en se rendant sur la place de la Libération. « Beaucoup de gens s’arrêtent pour venir dialoguer avec nous, c’est plus chaleureux qu’au rond-point des Justes où ils passaient en voiture, alors qu’ici ils sont à pied », fait remarquer un Gilet Jaune.
Ils sont suivant les heures de la journée entre 10 à 30 Gilets Jaunes à se retrouver comme ce jeudi 27 décembre autour d’une table pour échafauder des plans d’actions sur les journées à venir. « L’avenir aujourd’hui et jusqu’au jour de l’an, ça sera calme, après on verra. Pour nous, c’est une trêve mais nous tenons à être visibles », précise un Gilet Jaune.
De son côté, un jeune cadre d’une PME gersoise, Gilet Jaune, s’avance pour expliquer pourquoi il soutient ce mouvement : « J’en ai marre de ce système corrompu, avance-t-il, il y a trop d’élus, il faut arrêter la pyramide et trouver quelque chose de plus horizontal et faire ce qu’il faut pour contrôler nos élus. Les Gilets Jaunes, c’est un réveil du peuple, il y en a encore qui ne sont pas réveillés ». Et voilà un nouveau débat qui s’ouvre entre Gilets Jaunes et quelques personnes, ça sera ainsi durant toute la journée.