Tout a commencé très tôt ce matin 8 décembre pour les Gilets jaunes auscitains renforcés par quelques autres personnes venant des cantons voisins où rien n’est prévu comme manifestations en faveur de « l’amélioration du pouvoir d’achat ». Ils étaient donc autour de 250 manifestants, lors d’un briefing plus ou moins impromptu, mais qui fut pour le moins efficace. Comme une volée de moineaux les uns allèrent du côté du rond-point de Leclerc, histoire de ralentir l’accès au centre commercial et cela sans la moindre contestation ou animosité des automobilistes. Alors que le directeur du Centre Leclerc est venu leur rappeler qu’il était indépendant et qu’en visant Leclerc Auch, ils touchaient une affaire privée.
D’autres, une bonne cinquantaine, se dirigèrent vers la place de la Libération où ils croisèrent les « marcheurs pour le climat ». Une rencontre fortuite de quelques 300 personnes qui souleva des applaudissements et de nombreux échanges « où les revendications des uns et des autres se rejoignent », selon Philippe Legoanvic de l’association Alternatiba.
Quant aux motards Gilets jaunes à une allure d’escargot, ceux-ci sillonnèrent les quatre coins de la ville en faisant un détour du côté du rond-point de Pavie et de la cité du Garros.
Vers 11 h 30, un groupe de marcheurs de Gilets jaunes, une trentaine environ, arrivant du rond-point des Justes se dispersèrent pour bloquer les entrées du centre commercial Carrefour. Ce qui occasionna quelques « bouchons » durant une bonne heure.
Alors que certains retournaient au rond-point des Justes pour se retrouver autour des barbecues, d’autres quittaient le lieu pour aller ici et là « au feeling comme le dit un Gilet jaune » vers les ronds-points et en ville. Une technique de manifestation pacifique qui, sans bruit, s’avère efficace pour créer des ralentissements.