Dès 9 heures, ce mardi 15 juin, devant le Centre de gestion de la fonction publique territoriale, place du Maréchal Lannes (ancienne caserne Lannes) débuta la journée nationale de la fonction publique. Eric Guichené, coordinateur départemental CGT des territoriaux du Gers, exposa les principales revendications en rappelant « que le choix de débuter la manifestation devant le Centre de gestion est symbolique puisque c’est ici que les élus viennent y trouver conseil et assistance à leurs missions ». Et de poursuivre : « Nous demandons le dégel du point indice qui est bloqué depuis 2010, l’équité pour tous du régime indemnitaire, RIFSEEP. Nous dénonçons le travail précaire où le nombre de contractuels est supérieur au nombre de salariés titulaires ». De leur côté, des manifestantes estiment « que nous ne sommes pas tous égaux par rapport au RIFSEEP, mais aussi par rapport à la retraite. Par exemple une employée avec un contrat de 18 heures par semaine peut effectuer 35 heures par semaine, les 17 heures supplémentaires ne compteront pas pour la retraite ».
Puis suite à l’appel de l’intersyndicale (CGT, Sud Solidaires du Gers, FSU), les manifestants se rendirent au Centre hospitalier spécialisé. Les différents leaders syndicaux revendiquèrent essentiellement sur le pouvoir d’achat mais aussi sur l’emploi, le temps de travail, et sur les missions publiques feront partie intégrante de cette journée unitaire.
Après les prises de paroles, les quelques 150 manifestants défilèrent dans les rues de la basse ville pour ensuite se rendre au local social d’ENGIE pour soutenir les électriciens qui devaient rendre le local ce 15 juin. Il n’en sera rien pour l’instant… Voir notre article du 1er juin.