Tauromachie

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Conchita Cintron

Conchita Cintron à la corrida de 1948 à Vic-Fezensac

Après la guerre, compte tenu des relations problématiques avec l'Espagne qui laissait passer les toreros mais pas les toros, le club taurin vicois décide alors de surseoir à l'ouverture des arènes de Vic-Fezensac. La Fiesta Brava reprendra en 1947.

Le 19 septembre 1948, dans le paseo d'ouverture de Julian Marin et Jaime Marco dit El Choni, défilait aussi la célèbre rejoneadora Conchita Citron. Les toros étaient de Sanchez Fabres. Le revistero du jour écrit: " Cochita fut débordée par son premier toro et peina au descabello. Elle triompha avec son deuxième, bonne faena et bonne farpa de muerte qui fit s'effondrer le toro"

Le livre de Pierre Nabonne

Le professeur d'histoire Pierre Nabonne a balayé dans son livre Conchita Cintron l'insoumise la vie de la rejoneadora. Il a fait le portrait psychologique de la déesse blonde: féminité, caractère bien trempé, aficion, artiste dans la conduite de ses chevaux.

Son ouvrage rapporte de nombreuses anecdotes avec beaucoup d'humour.  Par exemple, à Jaen et Elis, elle a tué à pied, ce qui était formellement interdit pour une femme. Logiquement, elle aurait dû être arrêtée mais le public a signifié à l'autorité que si on l'amenait, il partirait avec elle.

Autre anecdote, un jour dans une course, sa farpa de muerte ne tua pas le toro. Selon les règles, elle descendit de son cheval pour l'estoquer. Elle emprunta l'épée du torero Antonio Bienvenida, une figura du toreo. Lorsqu'elle lui ramena, il lui dit: "Gardez-la, vous savez vous en servir mieux que moi"

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