Samedi 10 novembre, en début de soirée, a été célébré et commémoré « ce qui a été sans doute l’épreuve la plus terrible que notre pays a traversé dans sa longue histoire. Le 11 novembre est un jour de tristesse et de fierté, il n’y a rien à fêter, seulement à nous souvenir et célébrer nos anciens dans la dignité et le recueillement ».
Une cérémonie qui a débuté dans la salle de Montesquiou où le maire, Gérard Dubrac, a lu le discours du 17 novembre 1918 de l’ancien maire, Etienne Naples. Ce dernier rappelle que « la France a gagné la guerre et la paix » qui ont été saluées par « deux mille citoyens ivres d’allégresse », des témoins de l’époque parlent d’un sentiment partagé entre joie et liesse, mais aussi tristesse et chagrin. Puis les écoliers ont lu quelques correspondances de Poilus, autant de témoignages poignants pour ces hommes « qui ont répondu sans joie, mais consciemment, à l’appel de la défense de la patrie, morts trop tôt pour recueillir les fruits de la victoire ». Ne furent pas oubliées les femmes de Condom, agricultrices, ouvrières, infirmières, marraines de guerre, les femmes de Condom, piliers de l’effort de guerre, ces femmes dont plus d’une centaine se trouveront veuves du fait de la guerre, sortiront épuisées et meurtries de ces tragiques années.
Puis ce fut le moment pour les personnalités et les condomois de se diriger vers le monument aux morts où les enfants des écoles feront l’appel des 247 soldats morts pour la France. A l’issue de la cérémonie, ce fut l’occasion de découvrir, en la mairie, l’exposition réalisée par les lycéens « Les Gersois dans la Grande guerre».
Photos: Marc Le Saux
