En aout 2014 un accident lors de la course de cote Laas Tillac a fait trois victimes

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Aujourd'hui la fille d'une des victimes veut des réponses de la justice

Quatre ans après l'accident survenu lors de la course de coté Laas Tillac,le 24 août 2014, Virginie Marchand, la fille d'une des trois victimes s'étonne qu'aucune mise en examen n’ait encore été effectuée et s'adresse aux médias. 

Elle déplore que dans cette affaire "Les juges d’instruction se succèdent et il n’y a toujours aucune mise en examen", or selon elle "de très nombreuses violations des règles de sécurité ont été révélées". Et de citer entre autres " Un départ de course toutes les 30 secondes au lieu de toutes les minutes" "Le fait que le plan de course ne figure pas dans le dossier de demande d’autorisation préfectorale"  et  "Une des personnes en charge de la sécurité faisait aussi partie des coureurs automobiles".

L'accident

L’accident a eu lieu vers 11 heures du matin lors des essais chronomètrés, trois heures avant le départ prévu de la course. Le pilote d'une Simca 1000 Rallye 2, un jeune Lot et garonnais âgé de 30 ans, considéré par ses pairs comme un pilote chevronné, a perdu le contrôle de son véhicule dans un enchaînement de virages. Après avoir heurté des bottes de paille, la voiture a décollé passant au-dessus de la glissière de sécurité en fauchant les trois victimes avant de s’immobiliser contre des arbres en contrebas. Le pilote était sorti indemne de l'accident.

C'était la treizième édition de cette course organisée par le Club Automobile Mirande Astarac.sous le contrôle de l’association sportive automobile Armagnac Bigorre.Hors quelques sorties de routes inhérentes à ce genre de compétition aucun incident sérieux n'était survenu.  

"Un relâchement des règles" par la "force des habitudes"

Des premières constatations le procureur d'Auch Pierre Aurignac révélait lors d'une conférence de presse le 26 août que les deux commissaires de course et le photographe, étaient passés, pour une raison inconnue, à droite de la route alors que leur poste de sécurité dédié aux commissaires avait été placé à gauche par la commission de sécurité. ""Il y a contradiction entre l’emplacement des commissaires de course prévu, en sécurité à gauche de la route, et leur emplacement au moment de l’accident, à droite du virage"" c'est effectivement paradoxal. Cela interroge fortement, cette prise de risque. La force des habitudes pourrait avoir conduit à un relâchement des règles".précisait-il. tout en ajoutant "Il y a de nombreux points à élucider, il est  trop tôt pour dégager des responsabilités pénales",

Avec la nomination d'un nouveau juge d’instruction en la personne de Jean-Michel Durreysseix, Virginie Marchand, la fille de Josette Baldran espère que le dossier pourra enfin avancer.

Les victimes 

Josette Baldran, commissaire de course de 63 ans et licenciée à l’ASA Armagnac-Bigorre, habitait Saint-Clar. Elle officiait en tant que bénévole depuis de nombreuses années.

L’autre commissaire, André Kerdudo, était âgé de 60 ans. Domicilié à Montestruc, il avait rejoint l’ASA depuis quatre ans.

La troisième victime Bertrand Malinowski, était photographe de presse indépendant, âgé de 40 ans. passionné de mécanique, il résidait à Montégut.

 

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