Cinéma de l'Astarac

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Le programme de la semainel

Des relations conflictuelles entre père et fils dans " Le poirier sauvage", des relations a construire entre grand-père et petit fils dans " La finale", une relation d'amitié et de confiance entre l'homme et l'animal dans "Alpha", la relation naturelle entre la faune et notre soleil dans " Un nouveau jour sur terre", des relations amoureuses sinueuses dans " Burning". Les relations compliquées sont naturelles, cette semaine dans votre salle, le cinéma les décortiquent pour nous...

MERCREDI 19 SEPT A 20H30, un roman d‘apprentissage,« LE POIRIER SAUVAGE » la nouvelle fresque romanesque de Nuri Bilge Ceylan (Winter sleep)
Passionné de littérature, Sinan a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour être publié, mais les dettes de son père finissent par le rattraper…
Dans Le Poirier sauvage, comme dans Winter Sleep, il y a beaucoup de confrontations, de personnages qui dialoguent longuement, le fils parlant avec son père, sa mère, l’écrivain local, le responsable des aides à la publication.  La première version du Poirier sauvage durait presque cinq heures. Nuri Bilge Ceylan a choisi de faire de très longs plans-séquences avec une caméra mobile. Il a pu développer ce style de tournage grâce à une nouvelle caméra, très petite, l’Osmo, qui est extrêmement mobile. Le film repose sur des plans-séquences que leur discrétion rend presque invisibles. Sur des ellipses foudroyantes, aussi (le service militaire de Sinan est résumé en quelques secondes neigeuses et embrumées), et d’extraordinaires plans fantasmatiques (le visage d’un bébé recouvert de fourmis, un faux mort dans un puits). Mais, davantage que les dialogues et le jeu de Dogu Demirkol, c’est la photographie qui en dit le plus long sur l’évolution de Sinan au contact des autres personnages.
Le titre « Le Poirier sauvage » est inspiré d’une des nouvelles du véritable écrivain : La Solitude du poirier sauvage.
« Annoncé comme une demi-déception depuis Cannes, il s’agit pourtant peut-être du plus beau film de Nuri Bilge Ceylan.[...] La profondeur du film, sa beauté plastique inouïe prennent par moment des virages oniriques inattendus, quand l’image elle-même semble prise de transe et que le héros vacille, en même temps que le réel et les perceptions des spectateurs. » Première

journée mondiale Alzheimer

A l'occasion de la journée mondiale Alzheimer qui aura lieu le VENDREDI 21 SEPT, l’association France Alzheimer et le centre hospitalier Saint-Jacques de Mirande organisent, en collaboration avec la médiathèque le Colisée et le Ciné-Astarac, la projection du film "LA FINALE" à 20h30
Cette comédie primé au festival de la comédie de l'Alpe d'Huez et porté par Thierry Lhermitte et Rayane Bensetti aborde le sujet de la maladie d’Alzheimer via les relations familiales entre un grand-père et son petits fils.
La séance qui se déroulera à 20h30 suivra toute une journée d’animations, de lectures et de rencontres à l’EHPAD de Mirande. Un débat animé par Mme Stéphanie Larrigaudière, psychologue spécialisée en gérontologie, DIU Alzheimer et Le Dr Marie Thérèse LE QUANG suivra la projection. (sans réservation tarif normal).
LA FINALE: Le couple Verdi se voit contraint de confier la garde de Roland, le grand-père qui perd un peu la boule, à Jean-Baptiste leur ainé, qui doit conséquemment annuler sa participation à une finale junior de basket-ball le soir même à Paris, autant dire renoncer au jour le plus important de sa vie. Qu’à cela ne tienne, JB emmène pépé avec lui mais pendant ce voyage, rien ne se passera comme prévu…

SAMEDI 22 SEPTEMBRE A 20H30 l’amitié naissante entre un jeune homme et un loup, au cœur des fascinants déserts de l’ère paléolithique « ALPHA »
En Europe, il y a 20 000 ans, durant l'ère Paléolithique supérieur, un jeune homme part braver une nature dangereuse et inhospitalière afin de retrouver le chemin de sa tribu.
Réalisé par Albert Hughest (Menace II SocietyFrom Hell et Le Livre d'Eli réalisé en binôme avec son frère) Alpha est un film d’aventures survivaliste pour un public de pré-ado.
Plus proche du conte que de la reconstitution historique, l'histoire nous alpague et nous fait voyager entre steppes, montagnes, forêts, plaines rocailleuses...  Des lieux ou l'homme côtoie des animaux préhistoriques, et livre une belle histoire d'amour entre un animal sauvage et l'être humain qui s'associent face aux dangers du climat et de la vie.
Un film familial, plein de tendresse, on peut y amener des enfants à partir de 8/9 ans.

MARDI 25 SEPTEMBRE A 20H30 Un documentaire spectaculaire axé sur le cycle du soleil « UN NOUVEAU JOUR SUR TERRE » cette ode à la vie nous rappelle combien la nature est cruelle… et belle ; commentées par la voix envoûtante et douce de l’acteur Lambert Wilson.
Il y a 10ans, le département Histoire Naturelle de la BBC a produit « Un jour sur terre », un documentaire retraçant le parcours de trois espèces animales en l’espace d’une année. Le long métrage a triomphé dans le monde entier. Plusieurs facteurs se sont conjugués pour qu’une suite soit non seulement envisageable, mais nécessaire. À commencer par l’évolution de la technologie de prise de vue, désormais suffisamment adaptable pour tourner des images à la fois intimistes et grandioses.
La production avait à cœur de mettre en valeur les innombrables histoires extraordinaires qui se déroulent sur Terre chaque jour avec humour, émotion et un vrai sens du spectaculaire. Le studio ne voulait pas se contenter de réunir plusieurs histoires d’animaux "charmants". Le projet ne s’est concrétisé que lorsque les auteurs ont trouvé un dispositif de narration fondé sur la trajectoire de la Terre autour du soleil sur une journée. Dans le premier film, l’homme n’avait pas sa place et la seule présence humaine passait par la voix-off qui nous racontait ce qui arrivait à notre planète. Le producteur Stephen McDonogh explique : "Avec ce nouveau chapitre, on a essayé de renouer le lien entre l’homme et la nature. Il ne s’agissait pas d’opposer l’un à l’autre. Nous faisons tous partie de ce monde et nous sommes tous engagés dans la même aventure. L’homme est aussi marqué par la position du soleil dans le ciel que les animaux."
1h30 de merveilles visuelles et nécessaires pour nous rappeler que la Terre est effectivement remarquable à tout point de vue. 

MARDI 25 SEPTEMBRE A 20H30 Lee Chang-dong signe son film le plus abstrait, le plus beau, le plus surprenant, « BURNING» entre thriller et brûlot social.
Après Poetry et Secret Sunshine, le Sud-Coréen Lee Chang-dong adapte ici « Les Granges brûlées » d’Haruki Murakami. 
Burning nous raconte l’histoire de Haemi, Jongsu et Ben. Haemi est fantasque, vivace, avec un fond dépressif, Jongsu est fils de paysan, taiseux, timide, écrivain velléitaire, alors que Ben est un bobo friqué, arrogant, sûr de lui. Les trois sont aussi très sexy. Que se passe-t-il exactement entre eux ? On sait que Haemi et Jongsu ont couché une fois ensemble et que Jongsu en devient fou amoureux, mais pour le reste, c’est plus mystérieux. Haemi aime-t-elle Ben ou Jongsu, ou les deux, ou aucun des deux ? Ben aime-t-il Haemi ou est-elle pour lui un coup parmi d’autres ? L’amitié est-elle possible entre Ben et Jongsu alors qu’ils courtisent la même fille et ont des personnalités opposées, sans oublier leur différence de classe sociale (subtil substrat politique du film) ? 
Un thriller poétique admirablement mené, photographié et mis en musique. Un film qui laisse toujours planer une part d’incertitude et hantera ses spectateurs longtemps après la projection. Jonsgu est écrivain , les pièces éparpillées du puzzle seraient le fruit de son imagination ? La rêverie, le fantasme, les trompes l’œil s’insinuent un peu partout dans le film... 

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