Vos séance au cinéma de l'Astarac

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Des règlements de comptes de tout acabit cette semaine !

MERCREDI 5 SEPT A 20H30, « EN EAUX TROUBLES » : ça requinque !
En explorant une faille océanique très profonde, une équipe de scientifiques provoque la remontée à la surface d’un mégalodon, un requin de la préhistoire qui mesure plus de 20 m de long ! Jonas, un expert des abysses, traque la bête…
Porté par Jason Statham  et le réalisateur Jon Turteltaub (Benjamin Gates), cette adaptation du livre de Steve Alten  "Meg: A Novel of Deep Terror" livre un squale si féroce qu’il s’attaque même aux sous-marins nucléaires ! D’où des scènes choc où le monstre joue de ses imposantes mâchoires pour croquer tout ce qui passe à sa portée, du submersible au caniche tombé à la mer. « Pas trop gore et gentiment humoristique, « En Eaux troubles » se savoure comme un bon cru. » Le Parisien.
 
VENDREDI 7 SEPT A 20H30 « MY LADY » en VOST, justice et sentiments, un drame porté par Emma Thompson.
Le titre original de My Lady est The Children Act, une référence à la loi de 1989 « Quand la cour de justice doit prendre une décision concernant l’éducation de l’enfant, l’intérêt de l’enfant doit être la première considération de la cour » : voilà ce qu’énonce The Chidren Act britannique. Et ce que Fiona Maye (Emma Thompson), juge de la Haute Cour, My Lady pour ceux qui la croisent ou la côtoient au quotidien, doit appliquer face au cas du genre Adam Henry (Fionn Whitehead, déjà repéré dans Dunkerque). Témoin de Jéhovah, il refuse la transfusion qui pourrait le sauver de sa leucémie. Pendant ce temps, Fiona affronte ses problèmes de couple avec un mari fuyant le domicile conjugal pour s’offrir une aventure…
Adaptation du roman éponyme de Ian McEwan, qui a également signé le scénario, The Children Act (My Lady) brille par un scénario aussi smart que le raisonnement du juge Maye, exceptionnelle Emma Thompson, aux variations de jeu qui transportent le film dans une dimension à la fois théâtrale et réaliste, profondément émotionnelle. Cette immersion dans la vie d’une femme hyper active et blessée, passionnée de droit comme de musique, et très réussie. Il fallait de l’empathie mais aussi une véritable distance pour se confronter à l’innocence d’un jeune garçon trop précoce. En cela, le réalisateur Richard Eyre, qui a beaucoup travaillé sur les planches britanniques, saisit toute l’ampleur de son (double) sujet. » Rolling Stone
 
SAMEDI 8 SEPTEMBRE A 20H30 optez pour le mélange des genres avec « KIN :  LE COMMENCEMENT » film d’action, de science-fiction et road movie à l’esthétique 80’s .
Pour leur premier film, les frères réalisateurs Josh Baker et Jonathan Baker ont choisi d’adapter leur court-métrage "Bag Man" sorti en 2014 et ont confié le scénario à Daniel Casey (Fast & Furious 9). Kin : le commencement est par ailleurs co-financé par Shawn Levy, l’un des producteurs du hit de Netflix Stranger Things. Présenté comme une saga, Kin : le commencement devrait logiquement être le premier volet d’une série de films. Mais aucune annonce n’a été faite pour le moment du côté de la Lionsgate, qui attend probablement de connaître l’accueil qui lui sera réservé…
L’histoire : Jimmy, fraîchement sorti de prison, prend la fuite avec son petit frère adoptif Eli. Ils sont tous deux traqués sans relâche par Taylor, un dangereux criminel en quête de vengeance, des agents fédéraux et des soldats venus d'un autre monde a qui Eli à « emprunté » une arme futuriste.
« La science-fiction qui prend la forme de l'arme futuriste que détient Eli (Myles Truitts), le héros, n'est au centre du scénario que durant la toute dernière partie du film. On la voit apparaître de temps en temps, mais ça n'est pas l'important. Au-lieu de cela, on fait davantage face à une aventure dramatique et meurtrière entre deux frères que tout oppose. C’est à la fois une critique de l'Amérique d'aujourd'hui qui laisse difficilement une seconde chance, mais aussi une volonté de rédemption, sans oublier la traversée d'une Amérique aux multiples facettes.  La prise de risque est maximale sur l'ambiance glauque, flippante même (références à « Terminator »), et dès que le besoin s'en fait sentir, joyeusement familial. » 
 
MARDI 12 SEPTEMBRE A 18H « UNE FAMILLE ITALIENNE » en VOST  un Huit-clos familial
Alba et Pietro passent leur retraite sur une île. Pour fêter leurs noces d'or, ils invitent toute la famille à déjeuner. A cause du mauvais temps, ces derniers ne peuvent pas quitter à l'issue du repas.
Après avoir magnifié l’éveil amoureux de deux jeunes adolescents italiens dans le solaire SUMMERTIME, Gabriele Muccino explore les sédiments du ressentiment dans le ténébreux UNE FAMILLE ITALIENNE ou il sonde la complexité de l’âme humaine et des relations, à tous les âges. Le film est une sorte de forage pour extraire et représenter les phases successives de l’existence, une réflexion sur la façon dont nous pouvons tous faire semblant d’être meilleurs que nous le sommes et obéir à des règles de bonne conduite qui restreignent notre champ d’action, mais seulement pendant un temps limité. Une comédie dramatique chorale, drôle, touchante et haute en couleurs. 
  
 MARDI 11 SEPTEMBRE A 20H30 Action, combats, mystères, fantastique : « DETECTIVE DEE 3 » du grand spectacle à la chinoise
Détective Dee : La légende des Rois Célestes est le troisième volet des aventures du célèbre héros chinois après Le Mystère de la Flamme Fantôme en 2011 et La Légende du Dragon de la Mer en 2014. Mark Chao reprend dans cet opus le rôle de Dee qu'il a incarné en 2014 après avoir remplacé Andy Lau. Mais inutile d'avoir vu les précédents épisodes pour accrocher à ces « rois célestes » un grand divertissement, aussi intelligent que spectaculaire.
À la croisée des chemins entre Vidocq et le héros traditionnel du Wu Xia (film de capes et d’épées chinois mâtiné d’arts-martiaux), Dee officie comme enquêteur et conseiller impérial, quand un vaste complot va le plonger au sein d’une machination démente. Poison, sortilèges, magie noire, assassinats, tout est bon pour les comploteurs. Muni d'un gourdin aux pouvoirs étranges, Dee, sorte de Sherlock Holmes doublé d'un Houdini, se charge d'enquêter. Pour le troisième film de la série s'inspirant de la légende du juge Ti (en anglais : Dee), Tsui Hark, vieux routier (doué) du cinéma d'action, met les bouchées triples. Effets spéciaux dingues, moyens financiers colossaux, scènes finales ultra-jouissives. On ne suit pas toujours la logique chinoise de l'intrigue, mais le rythme est si effréné, la vivacité de l'ensemble est si réussie qu'on est émerveillé. Feu d'artifice cinématographique garanti.
Détective Dee trouve son origine dans une véritable figure historique née en 630. Après être devenu un personnage éminent de la fonction étatique, Dee meurt vers 700. Son illustre carrière a été rapportée dans des ouvrages historiques mais également par nombres de roman par différent auteurs dont, Frédéric Lenormand.


 

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