Une attaque terroriste simulée au lycée de Beaulieu

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Il s'agissait de tester les capacités de coordination entre la police nationale et la gendarmerie

Le lycée Beaulieu d’Auch a connu ce vendredi matin 6 juillet une certaine effervescence liée à la simulation d’une attaque terroriste. Un exercice de tuerie de masse qui a mobilisé la police, la gendarmerie et le PSIG Sabre, le RAID, une équipe de déminage et les pompiers soit au total 80 personnes. Les opérations étaient sous contrôle de la commissaire de police, Marie-France Pipereau, qui avait à ses côtés la préfète du Gers, Catherine Séguin, le commandant de gendarmerie du Gers, le colonel  Olivier Detcheberry, le directeur du SDIS, le colonel Eric Meunier, et la procureure de la République, Charlotte Beluet.

Quant au scénario celui-ci s’est déroulé dès 9 h 30 carrément comme en situation réelle avec une graduation constante dans les phases d’intervention allant du premier appel à la police pour les constatations jusqu’à l’ultime intervention du RAID. Dès les premiers coups de feu les talkies-walkies se trouvent fortement sollicités soit pour donner des ordres ou pour rendre compte de la situation au fil des minutes. Et bien vite les intervenants ont compris qu’il s’agissait d’une action de terroristes qui détenaient des otages dans un immeuble du lycée. Dans lequel les rôles des terroristes et des otages sont tenus par du personnel du lycée, des agents du commissariat et de la préfecture.

C’est au bout de deux heures que la neutralisation des terroristes est effectuée. Entre temps un corridor de sécurité a été mis en place pour évacuer les premières victimes. « Un dispositif nouveau, précise Catherine Séguin, qui est tiré des enseignements liés à l’attaque terroriste du Bataclan ».

« Ce type d’exercice essentiel mis en place dans les conditions du réel est d’apprécier les capacités de coordination entre la police nationale et la gendarmerie. J’ai observé la fluidité des opérations, vu comment la police et gendarmes ont interagit, comment on fait pour limiter les risques et le sur-accident », concluait Catherine Séguin à la fin des opérations.

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