« Pour cette 63ème édition de ce concours-foire aux veaux, j’aurais bien voulu compter 63 veaux sous cette halle. Je félicite tous les éleveurs ici présents et fidèles qui en permettent le maintien, je ferai tout pour qu’il existe », déclare en ouverture des discours le maire de Solomiac, Guy Montovani. Et ce dernier de se réjouir de la présence du maire adjoint de Toulouse et Conseiller Régional, Jean-Jacques Bolzan, « qui joue à fond la réciprocité entre Toulouse Métropole et le Pays portes de Gascogne dont nos éleveurs en sont les premiers bénéficiaires ».
Ce que Jean-Jacques Bolzan confirme : « Il faut montrer, explique-t-il, que ce contrat soit du concret. Les éleveurs, s’ils le veulent bien, peuvent venir vendre sur Toulouse, nous en avons besoin. Notre première action concrète concerne nos cantines scolaires qui par contrat passé avec vous mangent du veau de Solomiac ».
De son côté le Conseiller Régional, Ronny Guardia-Mozzeleni, voit dans cette foire « le rassemblement de la détermination et de la qualité ». Puis il évoque pour 2018 « la mise en place d’un fond régional pour l’installation des jeunes agriculteurs et un plan vert de soutien à l’élevage ».
A noter l’intervention musclée du président de la Maison de l’élevage, Rémi Fourcade, lequel s’adressa directement à la préfète, Catherine Seguin, en lui rappelant que les 74 communes exclues des zones défavorisées ne doivent plus l’être « et de faire passer le message ».
Catherine Séguin avant de revenir sur de tels propos avoua « qu’il ne m’a pas échappé immédiatement en venant dans le Gers que l’économie agricole est centrale pour ce département ». Et de rappeler « que sa mission en tant que représentante de l’État, son rôle consiste à faire remonter ce que sont les spécificités du territoire ». Autrement dit Catherine Seguin est à l’écoute des revendications des syndicats agricoles et qu’elle en informe les ministères concernés. Elle dévoila que cinq agricultrices et cinq agriculteurs gersois sont invités par le président de la République au salon international de l’agriculture à Paris.
Quant au concours-foire, une quarantaine de veaux ont participé au concours qui se déclinait en quatre catégories : veaux mâles, veaux bouchers, veaux roses Lou Béthêt, vaches de Mon Voisin. La vente aux enchères elle se déroula par la mise en vente d’un veau Lou Béthêt (7,60 le kg) et d’une vache de Mon voisin (7,60 le kg).