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Ce mercredi 14 février à 14 h 30 une bonne cinquantaine d’élus (Association des maires gersois et les présidents d'intercommunalités du Gers) et les représentants syndicaux FDSEA 32 et JA 32 ont été reçus en préfecture par Catherine Séguin.
« Il s’agit pour nous, explique le maire de Flamarens et Conseiller Départemental, Xavier Ballenghien, de faire comprendre à certains gersois qui ne connaissent pas la problématique des zones défavorisées que nous sommes les dindons de la farce. Car je ne vois pas comment nous pouvons être si différents du Tarn qui a eu 100% des zones défavorisées validées. Il y a une incohérence complète. Nous soutenons par notre venue l’élevage gersois qui sans les aides certains agriculteurs risquent de disparaitre alors qu’on a besoin d’eux. Je suis personnellement à fond pour le combat agricole ».
De son côté le maire de Manciet, Pierre Capdepont, est là aussi « même si ma commune n’est pas concernée par les zones défavorisées nous devons être là en soutien pour les agriculteurs qui sont depuis quelques temps malmenés ».
A 15 h 30 à la sortie de la réunion entre les élus, les représentants syndicaux et la préfète, une centaine d’agriculteurs étaient massés devant la grille de la préfecture en attente des résultats des négociations. Le président de la FDSEA 32, Christian Cardona, en dévoila le contenu : « Nous avons obtenu que la sortie de la carte des zones défavorisées soit repoussée pour pouvoir en discuter sur une nouvelle en mettant l’accent sur la proximité et la continuité des territoires. Nous demanderons aussi que Les Petites Régions Agricoles (PRA) soient redessinées. Nous disposons de quelques jours voire quelques semaines pour y travailler. Dès ce soir nous demandons un rendez-vous avec le ministre de l’agriculture. Nous levons dès ce soir les barrages aux quatre ronds points, sachant que nous restons mobilisés si la cartographie des zones défavorisées n’est pas entièrement revue ».
De son côté, le président des JA 32, Jérémie De Ré, estime que « ce mouvement est sans précédent pour notre département vu le nombre des agriculteurs qui sont venus nous soutenir. La solidarité agricole a été démontrée; cela nous a appris que, tous ensembles, nous pouvons aller plus haut. Ce qui nous a permis d’obtenir les prolongations. Mais attention si le gouvernement ne tient pas ses promesses nous pourrons lâcher les chiens ».
