Lutte contre la chasse aux alouettes avec des moyens prohibés

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Une campagne de la police de l'environnement du service de l'ONCFS

Si la chasse est autorisée pour les personnes munies d’un permis réglementaire et d’une assurance , certaines espèces restent protégées tandis que d’autres peuvent  être tirées mais  en  s’abstenant d’utiliser des moyens prohibés. C’est le cas notamment des alouettes qui depuis quelques années dans le  Gers sont la cible de groupe de chasseurs italiens qui affectionnent particulièrement de mettre ces oiseaux à leur menu, une fois rentrés dans leur pays. Or en utilisant des magnétophones numériques à télécommande,  ils réalisent des tableaux de chasse prohibitifs, ce qui nuit fortement à la conservation de l’espèce. La police de l’Environnement  du service de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage du Gers  est amenée à verbaliser chaque année ce type de chasseurs . Avec seulement huit agents ( neuf en 2018), ces opérations  qui pour être efficaces doivent être menées simultanément à différents endroits  s’avèrent difficiles . Le service départemental du Gers vient de monter  une opération de grande envergure  sur une dizaine de jours avec des renforts venus des départements voisins  ( 31 ; 65 ; 82) et les brigades mobiles d’intervention de Bretagne-Pays de Loire. Durant la période de  migration des grives et alouettes, les équipes italiennes ont pu être mises sous contrôle avec un résultat probant :  77 contrôles,  onze  procédures ont été dressées  en raison de l’utilisation d’appeaux interdits , soit 10 appeaux électroniques, un interphone, trois appelants artificiels  motorisés et un talkie-walkie , ainsi que huit fusils. Tout ce matériel saisi sera remis  au greffe du tribunal de police.  Ont également été confisquées   les 15 grives et 50 alouettes retrouvées en possession des  braconniers et qui ont été détruites.  Ce bilan sur dix jours seulement montre l’importance d’une telle surveillance  qui dépasse le problème strict de la chasse , le rôle de  cette police de l’environnement étant  de préserver la biodiversité dans son ensemble. : braconnage, perturbation intentionnelle, capture et détention de certaines espèces mais aussi atteintes aux espaces naturels  par circulation de véhicules à moteur, dépôt de détritus, cueillette ou pêche abusive  sont dans les compétences des agents de  l’ONCFS .  Encore faut-il que leur nombre soit suffisant pour  assumer efficacement toutes ces charges

 

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