Aignan – Dynamiser le Collège vert pour qu’il survive

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Francis Dupouey en a discuté avec les parents d’élèves

Le Collège vert est un des plus petits collèges du Gers, ce qui fait que, depuis les années 90, son existence est menacée. Il a été maintenu grâce à sa spécificité « environnement », qu’il a gardée jusqu’à présent. Ces dernières années , les parents d'élèves et la municipalité n'ont cessé de demander à l'Éducation Nationale qu'elle revisite le projet ‘établissement afin de l'étoffer et de rendre le collège plus attractif. Le Conseil départemental soutient cette démarche et a proposé son concours.

Vendredi 5 mai, Francis Dupouey, vice-président du conseil départemental (CD) et candidat aux législatives, vient rencontrer les parents d’élèves du Collège vert. Pour connaître leur point de vue. Il est accompagné de Cathy Daste-Leplus, vice-présidente de la commission « Collèges et jeunesse » du CD, de Jean-Sébastien Massenez, directeur de cabinet du président du CD et de Samuel Massenez, conseiller « écoles »audit cabinet. À cette rencontre se joignent Philippe Baratault, maire d’Aignan, des conseillers municipaux et Jacques Rozis, ancien principal du collège. Les échanges sont passionnants et montrent l’implication de tous.

Francis Dupouey se dit très attentif aux problèmes de survie des écoles, ayant lui-même connu des drames qu’il a parfois réussi à résoudre : le collège survivra, car il le soutiendra.

Les difficultés

Le projet d’établissement en gestation aux services académiques ne pourra guère être appliqué avant la rentrée 2018. 2017-2018 sera donc une année de transition. La clef du succès, c’est d’augmenter le nombre d’élèves pour qu’il atteigne 150 enfants, car cela permettra d’avoir 6 professeurs à temps plein au lieu de 4 actuellement. Les autres passent quelques heures à Aignan et vont professer dans d’autres établissements. Ce qui rend problématique la réalisation d’un plan pédagogique.

De plus, vu la réforme du collège, qui implique que l’environnement soit enseigné par tous les professeurs dans leur discipline - « la transversalité » - le professeur spécialisé a dû quitter le collège. Où personne ne défend le projet actuel : « La transversalité, c’est de l’hébreu pour eux », dit quelqu’un et un parent pose la question de savoir si les enseignants sont motivés. Selon un parent, les enfants ne sont pas encadrés.

Le maire remarque que, entre l’Éducation nationale et le CD, le conseil d’administration (CA) fait ce qu’il peut : il n’a eu qu’en novembre 2016 le nouveau projet d’établissement, ce qui l’a amené à tirer la sonnette d’alarme.

Alors que faire ?

Quand on aura un bon projet, en faire la publicité auprès des familles, des écoles primaires et des associations environnementales. Il serait bon que les parents participent à des cellules de recrutement d’élèves, par exemple à Toulouse et dans des expositions d’environnement. Un atout : la directrice des services académiques veut que cela réussisse.

Et il faut surtout redynamiser les équipes. C’est pourquoi, sans aucunement s’immiscer dans la pédagogie, les parents peuvent mettre le collège en contact avec des partenaires extérieurs dont la raison d’être est de sauvegarder l’environnement : Ecocert, la Maison de l’eau de Jû-Belloc, Arbre et Paysage, Pierre et Terre de Riscle, des entreprises porteuse de projets de développement durable etc. Sans oublier l’Agence française pour la biodiversité, présidée par Philippe Martin.

Samuel Massenez rappelle qu’il n’est pas question de donner des ordres au collège. Mais il assure que le CD s’engage à financer ces sorties pédagogiques. « Nous avons la chance d’avoir des acteurs locaux, profitons-en ! » ajoute Marc Payros, conseiller municipal. Philippe Baratault demande qu’un conseil de suivi comprenant des parents fasse connaître l’avancement du projet aux autres parents.

La participation active des parents - essentielle

Marc Payros, remarque qu’il faudra, à la fois connaître les programmes pour que les intervenants extérieurs construisent un projet d’éducation avec les enseignants et obtenir deux postes à plein temps de plus grâce à une augmentation du nombre d’élèves. Ce « renfort » sera composé d’élèves ayant besoin d’un accompagnement scolaire, puisque l’on n’a pas les moyens d’avoir un internat d’excellence. Il faudra pourtant maintenir un bon niveau.

Samuel Massenez estime qu’il faut expliquer aux enfants le cursus des 4 années de collège et ceci chaque année : il faut un projet par année. Le projet doit redonner une image au Collège vert.

Les parents sont invités à prendre rendez-vous avec la directrice des services académiques et c’est le CA qui fera des propositions. Le projet devra avoir été travaillé dans le détail et tenir la route.

Les parents manifestent une certaine impatience et même de l’incompréhension devant les difficultés de l’Éducation nationale à finaliser le nouveau projet d’établissement, car ils tiennent à la survie du collège. D’ailleurs, ils y ont fait souvent eux-mêmes leurs études.

 

1 Cathy Daste-Leplus Francis Dupouey Philippe Baratault Matthieu Barnadas 1bis 050517.jpg
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2 Gran-père d'élève Marc Payros Jacques Rozis 1bis 050517.jpg
2 Gran-père d'élève Marc Payros Jacques Rozis 1bis 050517.jpg
3 Mathieu Barnadas Michel Aurensan Jacques Labadie Michel Lagarde 1bis 050517.jpg
3 Mathieu Barnadas Michel Aurensan Jacques Labadie Michel Lagarde 1bis 050517.jpg
4 Parents d'élèves 1bis 050517.jpg
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5 Michel Chanut CM et parents d'élèves 1bis 050517.jpg
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