L'information émanant de la première « Rencontre euro-régionale », qui s’est tenue à l’Université de Pau a été relayée par notre confrère Press Lib. Le sujet revient régulièrement faire les Unes de la presse régionale, mais cette fois tous les espoirs semblent permis même si les obstacles sont encore nombreux. Tout d’abord déposer une candidature d’appel à projet européen (MIE) à Bruxelles, ce qui sera effectif le 18 octobre prochain, de la main de la délégation d’Aragon, menée par son président Javier Lamban, et du président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset et son vice-président chargé des transports, Renaud Lagrave. Le but : obtenir au moins 40 % du financement global du projet. Pour sa part Madrid s’est engagée à apporter 80 millions d’euros.
La ligne de 25 kilomètres Oloron-Bedous est désormais ouverte et semble plébiscitée (avec un coût de 102 millions d’euros). Son prolongement sur Canfranc et Saragosse permettrait de désenclaver le Haut-Béarn et de fluidifier les convois de camions traversant villages et vallée. Tout le monde semble d’accord sur ce point.
En attendant, ce vendredi, le maire de Saragosse, Pedro Santisteve, organise un rassemblement des maires des villes concernées par le développement de cet axe ferroviaire, de Valence à Pau et de Pau à Paris via le TGV.