La Ferme aux buffles ouvre samedi 9 juillet 2016 (1). Elle propose des repas pour 40 couverts (20 euros pour les adultes et 10 euros pour les enfants) avec les produits de la ferme, dont les terres s'étendent sur 20 ha de prés. Charcuterie et steaks de buffle font bien entendu partie de ces produits. Et, ce qui fait tout l'intérêt du lieu, on peut faire le tour du domaine et approcher les buffles en quasi-safari photo à bord d'un camion militaire tout-terrain ! Quant aux enfants, ils fondront de tendresse devant les chèvres et le cochon nain, les oies et les lapins géants des Flandres qui ont leurs cabanes et leur enclos...
Une nouvelle vie
Il était une fois un couple, Bernadette et Martial Bonifassy, qui rêvaient, il y a cinq ans déjà, d'abandonner la ville pour devenir éleveurs et fromagers à la campagne. Lui expert immobilier, elle secrétaire ont d'abord pensé élever des bisons, comme le parrain en agriculture de Martial dans la région de Pamiers. Hélas ! Les démarches sont si compliquées, vu que les bisons sont des bêtes sauvages, qu'ils se sont tournés vers l'élevage des buffles. Quant au fromage, il attendra que le gros investissement d'un labo obligatoire soit possible.
C'est un fils du couple, Louis, cuisinier de formation, qui officie en cuisine.
Des animaux tranquilles
Les buffles sont, le jour de notre visite - le 20 juin - au nombre de 12 dont 3 femelles. Ce sont des animaux qui vivent toute l'année dehors et dont les femelles mettent bas sans aide. De plus, les mâles ne sont pas très batailleurs. Le dernier arrivé et l'ancien chef se sont battus seulement une matinée et l'ancien a cédé la place et tous vivent en bonne harmonie. Ce sont des buffles d'eau ou buffles d'Asie. Ils sont réputés tranquilles, amicaux et curieux, mais aussi nonchalants et obstinés ! (1).
À noter que Martial est diplômé en agriculture et que c'est un redoutable bricoleur : il a posé 3 km de clôture à sangliers de 2 m de haut, construit trois cabanes pour les animaux de la ferme destinée aux enfants, dans un enclos où n'accèdent pas les buffles etc.
Et c'est Kévin Lagarde, en stage de com à la suite d'un master de tourisme qui a contacté Le Journal du Gers. C'est le fils de Michel Lagarde, 1er adjoint au maire d'Aignan et président de la Boule aignanaise...
(1) D'après le site : (http://www.bioactualites.ch/fr/production-animale/bovins/vaches-laitieres/wasserbueffel.html). (2) Lieu-dit Lectoure 32290 Aignan (voir l'itinéraire ci-dessous) Tél. : 06 29 28 31 53 ; courriel : [email protected]