Médiathèque du Colisée
Guy Cespédes raconte son exil à la médiathèque.
L’Algérie c’était un beau pays chantait Serge Lama, c’est toujours ce que pense Guy Cespedes que vous pourrez rencontrer à la médiathèque le Colisée samedi 30 de 10 à 12 heures.
Année 1962, à l'automne. Les événements que traverse l'Algérie obligent la famille de Guy Cespédes à quitter Sidi-Bel-Abbes, où il est né. Sa famille vivait là depuis plusieurs générations. Du jour au lendemain ou presque, elle doit rejoindre la France. Il a fallu se sauver, laisser tous ses biens derrière soi.
Ce destin nombre de mirandais l’ont vécu, Guy Cespedes l’évoque dans son dernier livre autobiographique « Quitter Sidi » éditions Beaurepaire.
Vous pourrez découvrir le parcours assez communs pour tous les français rapatriés en 1962 arrivant dans un pays qui n’était pas le leur et où on ne les attendait pas : la fuite, l’exil et la construction d’un nouveau destin.
Guy Cespedes a écrit ce roman, qui raconte l’histoire de sa famille, et où il lui rend hommage. L’auteur retrace le parcours des Français qui ont été obligé de quitter l’Algérie. En 1962, Guy et ses proches vivaient, depuis plusieurs générations déjà, dans une Algérie meurtrie par la guerre et les attentats. Ils ne se doutaient pas encore que la spirale des événements violents les conduirait à l’exil en France. Après ce départ douloureux, puis une intégration difficile, Guy Cespedes trouva sa terre d’adoption dans les Landes de Gascogne. Un pays qui ne connaissait pas la khemia, l'anisette et le piquant de Cayenne. À chaque occasion, les membres de sa famille se retrouvent pour revivre ensemble les traditions oubliées et construire leur nouvelle vie en France. La vision du petit Guy n'est pas nostalgique. Il découvre des choses nouvelles et seules les traces du temps qui passe sur ses parents et grands-parents semblent le tracasser. L'auteur rencontre et épouse Joëlle et il prend même la succession de son père au laboratoire du lycée. Un bel éloge au temps qui passe, ouvre, puis cicatrise les plaies et donne tant de couleur au vécu individuel.
Si vous voulez évoquer ce que certains appellent comme encore un pays perdu, un passage s’impose ce samedi au Colisée pour rencontrer un auteur attachant, d’abord Gascon de force il y a 54 ans devenu Gascon de cœur.
Pour l’anecdote, il faut savoir qu’Abd ElKader après avoir combattu les français est lui passé à Mirande c'était en 1848, il partait en captivité à Pau avec sa suite.
Samedi de 10 à 12heures