Une page s’est tournée le samedi 16 janvier au Centre de secours de Valence-sur-Baïse lors de la fête de la Sainte Barbe. Il s’agissait à l’occurrence d’une passation de commandement entre le capitaine Jean-Pierre Sainz ayant fait valoir ses droits à la retraite et le lieutenant, Jean-Pierre Ménaspa, qui a reçu le drapeau en tant que nouveau Chef de centre.
La cérémonie dirigée par le capitaine Thierry Couffinal s’est déroulée en présence de Christophe Saint-Sulpice, directeur de cabinet du préfet, Philippe Martin, député, président du Conseil Départemental, Gisèle Biemouret, députée, Bernard Gendre, président du CASDIS, le Lieutenant colonel, Eric Meunier, commandant du SDIS, le Capitaine, Raymond Dutoya, président de l'Union départementale des sapeurs pompiers, et Marie-Thérèse Broca-Lannaud maire de Valence.
Après les diverses interventions des autorités qui louèrent le dévouement du commandant honoraire, Jean-Pierre Sainz, Philippe Martin lui remis en son nom personnel, au nom des élus du canton et de la collectivité départementale, la médaille d'honneur du Département pour tous les services rendus.
Après 43 ans de bons et loyaux services, le capitaine des sapeurs-pompiers, Jean-Pierre Sainz, admis à la retraite.
C'est en novembre 1973 qu'il intègre le corps des sapeurs valenciens. Il a pour chef Marc Darées qui le créa à la demande du maire Alexandre Baurens en 1949. Sa première caserne, ce fut le local place du 14 juillet, actuel siège du Castella théâtre. Des anecdotes, il peut en raconter des dizaines et des dizaines. Au début, comme il le souligne, l’équipement n'était pas aussi important qu’il est actuellement. Une radio, un seul téléphone, un seul robinet, pas de toilettes ni de douches, mais 18 sapeurs volontaires avec l'envie de se dévouer pour son prochain chevillée au corps. Il aura eu la joie de poser la première pierre du nouveau centre de secours en compagnie de Philippe Martin, alors ministre de l'écologie, puis de l'inaugurer en compagnie de Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur. Un casernement doté de toutes les infrastructures mais, quand on apprend qu'en 1973 le nombre d'interventions était de 24 dans l'année, alors que pour l'année 2015 elles dépassent les deux cents, on mesure l'importance primordiale que représentent des installations performantes pour ces soldats du feu qui pratiquent de plus en plus le secours à personnes.
Merci à Jean-Pierre Sainz pour avoir consacré une grande partie de son existence passée au secours de son prochain. Et, en ce début d'année, quel meilleur vœu que de lui souhaiter de vivre pleinement sa retraite, en compagnie de sa famille, et de ses très, très nombreux amis.