Lundi soir 11 janvier la maison des associations de Plaisance n'avait jamais accueilli autant de présents tous venus à une réunion débat à l'invitation du secteur paroissial Riscle-Plaisance-Marciac sur le thème " Migrants, Accueillants, Appelés a vivre ensemble".Deux migrants originaires du Cameroun au parcours migratoire diamétralement opposé, Loïs Aragnouet, et Roméo N'Tamag étaient présents pour témoigner de leur parcours avant leur arrivée dans le secteur. Louis Soulignac de Bernède ouvrait la réunion et
galanterie oblige invitait Loïs Aragnouet a parler de son parcours. Née a Douala au Cameroun il y a 40 ans, elle y était restée une trentaine d'années avant d'exercer la profession de coiffeuse a Yaoundé la capitale ou elle rencontrait René Aragnouet un Risclois en vacances. Coup de foudre réciproque mariage au Cameroun précédaient une arrivée en France dans le cadre "vie privée, établissement familial" quelques semaines tout au plus avant d'arriver a Riscle ou l'accueil à été excellent pour elle. Les seules difficultés sont venues de la recherche de travail pas toujours couronnées de succès les Quatre Saisons un temps avant d'être employée comme lingère a la Cité Saint-Joseph de Plaisance ou "macanion" elle se sent bien. Les longues galères de Roméo N'Tamag déja racontées dans Sud-Ouest le 7 octobre dernier lors de sa venue au collège ont duré plus d'un lustre, c'est un véritable roman plus noir que ne l'est sa peau mais il en est presque sorti aujourd'hui grâce a une obstination de tous les jours . Trois questions étaient posées lundi : Comment accueillir les migrants, avec Regar quelle organisation, leur donner la parole. Pour Roméo il ne faut pas parler a leur place pour ne pas se tromper sur leurs besoins, les aider mais les former, les responsabiliser afin qu'ils s'assument. Beaucoup d'avis sur leur accueil ont été donnés mais c'est en milieu urbain compte tenu de toutes les contraintes et formalités administratives que cela le plus simple pour eux et pour ceux qui les accueillent. Beaucoup de générosité émanait des propositions, la réalité du terrain est toute autre, a part dans les grandes agglomérations Gersoises, comme dit, actuellement la vie en zone rurale de migrants ne semble guère possible. Marcel Lavedan