Au Collège Pasteur de Plaisance la dernière tranche des travaux de réhabilitation ou de modernisation des bâtiments avance a bonne allure. Il est vrai que les conditions climatiques favorisent les diverses entreprises qui avec plus de deux mois sans pluie ont pu effectuer les travaux extérieurs dans d'excellentes conditions.
Ces travaux concernent la rénovation de bâtiments construits à partir des années 1953 par la municipalité Plaisantine conduite alors par Jean-Louis Quereilhac, ces bâtiments sont ceux situés les plus au nord en façades perpendiculaires à partir de l'angle fait par les rues Sainte-Quitterie et Frédéric Maur.
Dans le projet collège cette réhabilitation faisait partie de la "Tranche Conditionnelle", celle-ci avait cessé de l'être pour devenir ferme pendant les dix mois ou Jean-Pierre Pujol dirigeait ce qui était encore "Le Conseil Général".
Cette tranche avoisine les deux millions d'euros elle permettra à l'établissement d'être en parfaite harmonie avec le projet initial qui incluait l'accessibilité des classes à toutes formes de handicap. Ce sera le cas lorsque la galerie de desserte intérieure sera terminée, a l'horizon de début avril .
Les deux façades extérieures sont terminées, elles ont été modifiées pour rester dans le style rationaliste et moderne de Robert Mallet-Stevens dont s'est inspiré comme pour les bâtiments nouveaux ou réhabilités le cabinet d'Architectes Toulousains " L C R Architectes".
Nouvelles huisseries, enduits et peintures faites les échafaudages ont été enlevés ce qui ne contrariera pas les conducteurs de bus scolaires qui durant quelques mois ont du prouver chaque jour la précision de leur conduite.
Les classes de 3° qui quitteront le collège a la fin de l'année auront pu suivre les diverses phases des travaux tant ceux cis ont été perturbés durant les quatre années de leur présence, par contre les C M 2 actuels trouveront pour leur rentée de septembre en 6° un collège flambant neuf superbe, rationnel, bien loin de ce qu'était le "cours complémentaire" créé par Frédéric Maur dans ce qui avait été l'hôpital Sainte-Croix.
Marcel Lavedan