MIRANDE Fernand Cazaux s'en est allé

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Les mirandais nombreux lui ont rendu un dernier hommage

Fernand Cazaux : Servir, partager, donner, ces trois mots auraient pu être sa devise. 

Qui à Mirande n'a pas un jour croisé Fernand Cazaux ? Bien peu de monde à vrai dire tant il a consacré de sa vie à ses concitoyens et ils étaient nombreux, très nombreux ce mercredi matin à lui rendre un dernier hommage. Dans une église Sainte Marie quasi pleine l'abbé Mercadier a célébré un office très émouvant au cours duquel les témoignages émouvants ont rappelé ce que fût la vie de Fernand Cazaux.  Avec lui, c'est un peu de la mémoire de Mirande qui est partie. Très attaché à sa ville qui l'a vu naître, 90 ans plus tôt, il en connaissait l'histoire sur le bout des ongles. Témoin durant près d'un siècle de son évolution. Il en a partagé des pans entiers à travers la revue des Trois Miroirs dans laquelle il a maintes fois écrit. 

Troisième génération de forgerons, il apprendra son métier aux côtés de son père dans l'atelier familial et mettra la main à la fabrication des dernières charrues avant l’arrivée des premiers tracteurs.  A 19 ans engagé volontaire il part au service de son pays en défendre les couleurs au Maroc. A son retour le voilà scout et toujours prêt à servir. Pompier volontaire, à l’époque de la pompe à bras, il le restera durant 40 ans et finira avec le grade de lieutenant et quelques distinctions pour fait de bravoure. Les pompiers mirandais, sa seconde famille lui ont aussi rendu un vibrant hommage. Conseiller municipal, là aussi au service des autres durant trois mandats et toujours avec le même esprit de service.

Mais à coté de ses engagements officiels, Fernand Cazaux sera aussi l’un des touts premiers mirandais à oeuvrer avec le comité de jumelage au rapprochement des peuples. Bien sûr chez les Cazaux on avait aussi reçu en 1939 des exilés de forces arrivés d’Alsace.

Si Fernand Cazaux comptait nombre d’amis dans la sous-préfecture il en était de même à Tubize, en Belgique tout comme à Korntal, en Allemagne et tout autant à Fessenheim.

Forgeron, ouvrier d’usine chez Hugh Tool dans les années 1980, on a aussi longtemps apprécié le miel et le pain d’épice de Fernand l’apiculteur, que l’on retrouvait sur les marchés et avec qui il était toujours intéressant d’engager conversation.

Sympathique, attachant, Fernand était comme l’on dit une figure Mirandaise. Son souvenir planera longtemps encore sur la sous préfecture. Que l’on parle de l’école Notre Dame, de la chorale ou des sapeurs pompiers, malgré sa discrétion et bien qu'il se soit toujours tenu éloigné des honneurs, il y aura toujours un moment ou ressurgira l’ombre et le souvenir de Fernand Cazaux

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