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La matinée de ce samedi 18 novembre était propice à des manifestations « sociopolitiques » qui se sont déroulées à Auch. L’une se tenait en haute-ville, place de la Libération, et l’autre au rond-point des Justes.
Ce sont environ 200 personnes qui ont participé à « la marche pour la paix » et pour « le cessez-le-feu immédiat » à Gaza. Un rassemblement initié par l’antenne gersoise de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) à laquelle s’étaient joints des représentants syndicaux et de nombreux élus. Une manifestation silencieuse emplie de recueillement « pour mieux entendre les bombardements dans le centre de la bande de Gaza et sur la ville Khan Younès faisant 26 morts et 23 blessés graves », lâche Claude venu d’une commune voisine.
Les manifestants dans leurs propos parlaient d’une seule et même voix en se référant aux mêmes revendications : « Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la levée du blocus, la fin des déplacements de population. La libération des otages du Hamas ainsi que celle des prisonniers politiques palestiniens ». Quant au président de l’AFPS 32, Jacques Pimbel, celui-ci est abasourdi par « les massacres en Cisjordanie effectués par les colons » mais aussi par « le non respect du droit international dans ce conflit ».
C’est du côté du rond-point des Justes qui fut depuis le 17 septembre 2018 le principal lieu de rendez-vous des Gilets jaunes qu’une quinzaine de personnes sont venues pour célébrer le cinquième anniversaire du mouvement. « Ce qu’il y a eu d’extraordinaire dans ce mouvement c’est de voir des milliers de personnes qui n’ont jamais milité sortir de chez eux pour se joindre à nos causes », souligne Christian qui ajoute : « Il ne faut rien lâcher car un jour ça va exploser, nous devons être prêts, trop de gens ont faim et des fins de mois difficiles. Nous sommes là et nous serons toujours là ».
