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Née il y a trois ans sous l’impulsion de Nathalie Di Giusto, à l'époque principale du collège et de Jérôme Joubert, professeur de SVT, la journée solidaire au collège Gabriel Séailles s'est déroulée vendredi 20 octobre, veille de vacances.
Toute la journée, l'équipe pédagogique et les élèves de toutes les classes se sont mobilisés autour des valeurs de partage, biodiversité, respect, entraide.
Cette journée solidaire va dans le sens du projet d'établissement engagé dans le développement durable, la notion de solidarité entre les hommes s'entendant aussi en termes de solidarité sur la terre pour la protection de notre environnement au bénéfice du bien-être de l'homme dans son univers.
La journée est banalisée et toutes les classes ainsi que toute l'équipe éducative sont mobilisés autour d'ateliers variés au sein de l'établissement comme la course solidaire et les jeux solidaires des chaises et des cubes ou à l'extérieur comme les actions à Cauderon, la marche propre en ville ou l'atelier chez les sapeurs pompiers.
Manuel Henon, principal se dit ravi que cette journée qui s'inscrit parfaitement dans les missions de l'éducation nationale touche tous les élèves du collège et toute l'équipe éducative.
Il souligne qu'elle peut se dérouler dans d'excellentes conditions dans la mesure où tous les professeurs, les AESH et le personnel administratif se sont positionnés pour participer à cette journée. Il précise que dans la cohérence de l'esprit de solidarité de la journée, ils n'ont pas compté leurs heures.
L'action-phare de la journée est la course solidaire, action qui a fait émerger l'idée de cette journée complète autour de la solidarité en 2020.
Chaque année, depuis 2014, le collège accueille l’association Grain de Riz qui œuvre en faveur de Madagascar et les élèves participent à la course solidaire en faveur de l'association.
L'objectif : s'engager à faire le plus de tours possibles en 20 minutes pour respecter le défi qu'ils se sont lancé et pour lequel ils ont obtenu des promesses de don dans leur entourage.
L'association rencontrant depuis deux ans des difficultés sur place, elle s'est associée à l'association CODEGAZ.
Le président national de CODEGAZ, Michel Dehu, était présent au collège vendredi pour présenter aux élèves l'association qui a 33 ans d'existence, elle est issue du personnel de Gaz de France.
Reconnue d'utilité publique, elle compte 200 adhérents.
Elle investit chaque année 30 000 euros à Madagascar depuis 2004 et construit des écoles, des puits, travaille sur les énergies renouvelables, le biogaz, l'assainissement, l'eau, le droit de la femme.
Elle est également présente aussi au Népal, au Bénin, au Togo, en Egypte, en Grèce.
Michel Dehu, photos à l'appui, a montré aux collégiens que leur action avait permis de constuire un petit château d'eau pour alimenter une école.
Il a insisté sur la nécessité de s'ouvrir sur le monde en participant à des actions de ce type.
« Le Français est râleur mais quand vous vous rendez dans des pays comme ceux dans lesquels nous intervenons, vous relativisez vos petits problèmes », a-t-il dit aux élèves.
Comme le souligne Manuel Henon, il est important pour les collégiens de constater que leur investissement permet de financer un projet de A à Z et que l'argent récolté n'est pas dilué dans une somme globale.
Malgré la pluie qui tombait vendredi, toutes les classes ont accompli leurs tours de terrain.
Comme ils l'ont fait en février dernier, ils pourront remettre en début d'année prochaine un chèque à l'association pour financer un autre projet.
Une autre action commune à toutes les classes était la marche propre.
Plusieurs parcours avaient été définis dans Vic-Fezensac pour ramasser les déchets trouvés sur le chemin.
A l'arrivée, les déchets étaient pesés et triés.
Ce sont des dizaines de kilos de déchets en tout genre que les enfants ont ramenés, du verre, du plastique et même de gros objets.
Une manière de sensibiliser les collégiens au respect de l'environnement - mais aussi et peut-être surtout! - les adultes qui les ont vus en ce jour de marché ramasser des déchets qu'ils avaient peut-être eux-mêmes jetés à terre !
Certains ateliers ne concernaient qu'un niveau, les 6e pour le jeu solidaire des cubes et les 3e pour le jeu solidaire des chaises.
Dans le cas du jeu solidaire des cubes, les élèves sont répartis en groupes selon les pays du monde et l'objectif est fabriquer le plus de cubes possible.
Mais certains pays ont la matière première, d'autres les outils, d'autres le patron du cube...
Il va donc falloir négocier avec les autres pays sans que cela ne tourne à la guerre mondiale !
Le jeu des chaises est un jeu de simulation destiné à symboliser la répartition de la population et de la richesse mondiale. Le jeu illustre le développement inégal de la planète en mettant en évidence les déséquilibres démographiques, économiques et alimentaires entre les continents.
Dans un prochain article, nous reviendrons sur les séquences à Cauderon et chez les pompiers.