Le concert du Nouvel an de l’Harmonie « la Fleurantine » et « la Lyre Valencienne » a fait le plein d’émotions et d’admiration.

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C’est avec une grande satisfaction, après trois ans sans concert à cause de la covid, que les 53 musiciens présents de l’Harmonie la Fleurantine et leur chef Vincent Blesz ont retrouvé une salle bondée à l’occasion de leur traditionnel concert du Nouvel An, partageant la scène avec la Lyre Valencienne et ses 46 musiciens sous la direction de Pierre Baldassare et Fabien Carrouche. Deux Communautés de communes dans le partage : celle Des Deux Rives représentée par « La Lyre valencienne » et celle de la Lomagne Gersoise  par l’Harmonie « La Fleurantine ».

Quelques minutes avant le concert, le Maire de Fleurance, Ronny Guardia-Mazzoleni se dit heureux d’accueillir nos amis et voisins de Valence d’Agen et souhaite une belle année musicale à tous. Le député , David Taupiac remercie l’harmonie la Fleurantine et la lyre Valencienne de mettre à l’honneur la musique, « elle adoucit les mœurs … la musique est un langage universel, sans frontière qui nous permet de trouver une certaine sérénité ».

Le président de l’Harmonie la Fleurantine, Maxime Darroman,en maître de cérémonie, ouvre ce bel après-midi musical avec brio et humour.

En 1e partie est offert un programme construit autour de la musique viennoise et exécuté à la perfection par la lyre Valencienne. Dès l’ouverture , «  La cavalerie légère », l’un des chefs d’œuvre de Franz von Suppé, nous transporte à Vienne, comme si on y était, avec une musique pleine de force et de fougue. Tous les autres morceaux joués sont de même intensité et ont captivé l’auditoire grâce à l’orchestration des deux chefs Pierre Baldassare et Fabien Carrouche qui ont tenu la baguette avec finesse et qualité pour offrir au public de la grande musique à la portée de tous. Et, le résultat était au rendez-vous.

Un programme sublime avec pour terminer cette première partie Libiamo ne’lieti calici , un extrait de « La Traviata » de Guiseppe Verdi chantée avec maestria par la soprano Christelle dans le rôle de Violetta où elle laisse transparaître fragilité et émotion. La salle croule sous une tempête d’applaudissements.

Un entracte d’une vingtaine de minutes, avec boissons et un buffet de desserts , des pâtisseries confectionnées par les familles de  la fleurantine, prolonge la féerie des sens.

En 2e partie , l’Harmonie « La Fleurantine » , cette formation musicale de haut niveau, sous la baguette de Vincent Blesz propose un programme éclectique. La célèbre valse-marche viennoise de Johann Strauss fils « La Valse de l’empereur » est interprétée d’une manière époustouflante , avec une précision et une rigueur d’exécution que l’on attend d’un bon chef d’ orchestre, des gestes millimétrés, regards ciblés faisant corps avec les musiciens. Le chef et ses musiciens ont  fait voyager les auditeurs à Vienne, accueillante et conduisant sa vie au rythme des valses de Strauss à la fin du XIXe siècle.

Le  Concert du Nouvel An s'est terminé par un rappel. Les deux formations en symbiose sous la direction de Vincent Blesz jouent avec virtuosité  « la marche de Radetzky » de Johann Strauss père, le public tape dans les mains en rythme avec la complicité du chef d’orchestre.

Le public a goûté à un moment musical rare et aurait volontiers prolongé ces instants de plaisir et de bien-être qu’apportent une musique de qualité et des artistes tellement talentueux…

On retrouvera l’Harmonie « La Fleurantine » pour le Concert de la Fête des mères le 3 juin à l’Espace Culturel .

 

 

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