L’édition 2021 avait subi un violent orage qui avait prématurément mis fin aux festivités. Superbe beau temps pour cette édition 2022.
C’est l’école de Jazz que l’on a le plaisir de croiser aux ateliers de Campagn’Art pour ses répétitions qui lance les premières notes de la soirée. Ils avaient bien un peu le trac, mais une fois lancés, les musiciens enchainent de jolis morceaux de jazz ponctués par les applaudissements du public. De superbes progrès sur une année, bravo !
Copaïba prend le relais. Dans un genre tout à fait différent, la Bossa Nova nous transporte au Brésil au rythme de morceaux doux et harmonieux, on en reconnaîtra quelques-uns, des succès de Gilberto Gil par exemple.
L’heure du repas arrive et pendant que les bénévoles s’affairent, aux grillades, au service ou encore à la buvette, un grand merci à eux tous et toutes, Jazz’n B font vibrer guitares et saxos sur des accords de free jazz, alternant des improvisations solo et des harmonies plus classiques.
Alors que la fraîcheur de la soirée voit les épaules du public se couvrir de gilets, nous parvient, venues du théâtre de verdure, une agréable chaleur et une franche gaîté transportées par les premières notes du groupe suivant. Nous le connaissons bien maintenant, il a l’art de nous donner le sourire. C’est Adi’Jazz bien sûr et ses textes humoristiques en patois du coin. Un moment savoureux !
La soirée n’est pas finie. Le public est invité à prendre place dans la salle des fêtes pour retrouver nos amis du Flamenco. Un petit tour chez nos voisins Espagnols pour écouter ce timbre de voix si caractéristique marié à une guitare à la sonorité brillante et à des percussions traditionnelles issues du folklore Andalou.
On n’arrête pas de voyager à Saint-Martin, nous voilà partis pour l’Irlande, cette fois. Le bodhrán (tambour traditionnel) lance le tempo, bientôt accompagné par une guitare joyeuse. La flûte traversière et le tin whistle (flûte à 6 trous) leur emboîtent le pas et, nous y voilà, nous y sommes, en Irlande. C’est gai, entraînant, on sent bien que les musiciens sont heureux de partager ce moment avec le public, la magie opère complètement.
Il se fait tard, le dernier groupe, un duo, Breed, une guitare et une basse acoustique, reprend entre autres, des succès de Nirvana. Des compositions rock chantées et exécutées de belle manière par des musiciens expérimentés et locaux clôturent le festival qui retiendra l’ambiance conviviale et familiale de la soirée animée par des groupes certes amateurs mais tous passionnées et talentueux.
