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Même si la journée d’action nationale du 7 juin pour l’hôpital public et la santé ne s’est pas concrétisée par une manifestation dans les rues d’Auch organisée par les syndicats. Ce n’est que partie remise ces derniers ayant programmé un rassemblement le 17 juin avec un appel pressant pour tous les professionnels de la santé et à la population.
En attendant cette journée de manifestation, la CGT santé a tenu une conférence de presse pour détailler « la situation dramatique de l’hôpital public et des EHPAD », déclare Christophe Bukovec, secrétaire départemental de la CGT santé et action sociale. Ce dernier affirme que « la population est en péril, que l’accès aux soins est de plus en plus compliqué, que les prises en charge ne sont pas ce qu’elles devraient être aujourd’hui. Cela 20 ans que l’on détruit le système de santé, il y a de plus en plus de déserts médicaux ». Et de souligner « le dysfonctionnement des urgences qui de 22 médecins se retrouve avec 5 à 7 médecins ce qui amène jusqu’à 12 heures d’attente ».
Il y aura des morts
Pour sa part Benoît Dossat, secrétaire CGT santé de l’hôpital d’Auch, surenchérit : « Il ya un danger pour la population, il y aura des morts cet été, il n’y a pas assez de personnels pour les prises en charge. Cela est dû au manque d’attractivité de notre métier, certains agents ont jusqu’à 200 à 300 heures d’heures supplémentaires, on fait appel à des intérimaires, ils touchent plus que les titulaires jusqu’à plus de 500 € par mois ».
Une syndicaliste conclue : «Il n’y a pas de sens dans notre travail, on est des maltraitants pris en otage. Tout tient sur un fil… ».