Le hasard fait bien les choses, dit-on, celui-ci a permis de retrouver lors de la soirée électorale à la préfecture du Gers, le député Jean-René Cazeneuve, LREM, et Jean-Luc Yelma, Conseiller Régional du Rassemblement national. Une rencontre pas forcément opportune car les sondages donnaient au second tour Emmanuel Macron, LREM, et Marine Le Pen, RN. Tout comme au niveau national, ce sont ces deux partis politiques qui s’octroient le podium dans le Gers avec 24,89% (28 970 voix) pour Emmanuel Macron et 22,35% (26 013 voix) pour Marine Le Pen. Ces derniers devancent largement Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise, avec 18,35% (21 353 voix).
A noter aussi, toujours dans le Gers, le net recul du Parti socialiste ou la candidate Anne Hidalgo réalise 3,32% (3 861 voix) tandis que Valérie Pécresse, Les Républicains, subi un revers avec 4,40% (5 126 voix) alors qu’en 2017, François Fillon réalisait 20,01%. Enfin est à remarquer le score de Jean Lassalle (Résistons) qui atteint 10,07% (11 720 voix) ce qui est beaucoup mieux qu’en 2017 avec 4,26%. Voir les résultats complets pour le Gers ICI
Ils ont dit
Jean-René Cazeneuve, LREM : « Pour la première fois le Président sortant réalise un meilleur score que lors de sa première élection, c’est une satisfaction. Nous devons rester mobilisés pour convaincre et expliquer notre programme ambitieux mais équilibré. Ce qui n’est pas le cas du rassemblement National qui propose un programme pas finançable qui provoquera une catastrophe financière, une grave fracture de la société. Par leurs votes aujourd’hui les Français reconnaissent la qualité de ce qui a été fait, le vote étant un jugement du passé et d’un programme. J’appelle tous les Républicains à nous rejoindre ».
Jean-Luc Yelma, RN : « C’est le résultat d’une excellente campagne présidentielle menée par Marine Le Pen dont le thème essentiel est le pouvoir d’achat des français qui est mis à mal. Rien n’a été fait sur ce pouvoir d’achat à l’exemple du prix du carburant qui était au cœur de ce problème déjà avec les Gilets jaunes. Pour le deuxième tour, j’en appelle au ralliement des patriotes de gauche comme de droite. N’oublions pas aussi que Manuel Macron c’est 600 milliards de déficit. Par contre nous affichons un programme chiffré et équilibré ».