La participation au 2e atelier
Le 2e atelier de co-construction du projet de territoire de la communauté de communes du Savès a rassemblé une trentaine de personnes à la salle desfêtes de Samatan le lundi 14 mars 2022.
Après une brève présentation de la démarche pour certains, une piqûre de rappel pour d’autres, les participants étaient invités à se mettre enmouvement dans la salle puis se présenter par binôme pour partager leur intérêt pour le projet de territoire.
Dans un second temps, chaque participant était invité à s’inscrire sur la cartographie des présents afin de pouvoir obtenir un panorama des personnes présentes et de leur intérêt pour le projet de territoire.
Parmi les participants à cet atelier, près d’un tiers des personnes étaient des élus, un autre tiers représentaient une association et le dernier tiers étaient des citoyens. La communauté de communes travaille ainsi à trouver une meilleure façon d’inciter les entreprises à participer à ce projet de territoire.
La motivation des participants pour le projet de territoire
Chaque participant était invité faire part de son intérêt pour la démarche portée par la communauté de communes.
Débat ouvert
L’objectif de ce 2e atelier de co-construction était de mener une réflexion collective sur les ambitions que l’on
souhaite se donner à l’horizon 2030 à travers deux questions:
▪ Que souhaitons nous devenir en 2030?
▪ Que souhaitons nous absolument éviter de devenir en 2030?
En préambule et pour alimenter les échanges, il était proposer de réfléchir à ce qui caractérise le Savès, quelles sont ses spécificités.
Le débat était ouvert à tous et n’avait pas pour prétention de trouver un consensus ou de réponse partagées à ces questions. Les éléments ci-après résument les échanges ayant eu lieu sans pour autant être exhaustifs.
Les caractéristiques du Savès
Le premier participant à prendre la parole se réjouit et se dit très heureux de vivre dans le Savès, territoire tranquille, rural et agricole. Ce dernier aspect comporte bien des côtés négatifs mais bien évidemment des côtés positifs également. La qualité de vie est un caractère fort du territoire de la communauté de communes mais il est important de savoir le partager, de manière raisonnée. D’autres réagissent à leur tour et partagent leur ressenti. Le Savès est attractif et accueillant, mais s’intégrer dans la vie du territoire n’est pas toujours chose facile. Être attractif sous-entend être vigilant et organiser l’accueil des personnes et notamment des jeunes, profil de personnes peu présent actuellement sur le Savès.
D’ailleurs, les jeunes comme la plupart des habitants travaillent à l’extérieur du territoire. Cela soulève alors des questions sur la façon de développer le travail, et plus largement l’activité, sur le Savès tout en préservant cette tranquillité tant mise en avant ? Des pistes de réflexion émergent : le développement de tiers-lieux, services à la personnes, l’usage du télétravail rendu possible grâce à la fibre, le développement d’un habitat répondant aux besoins des jeunes travailleurs, etc.
Quand certains sont favorables à miser sur le développement d’une filière locale en particulier comme l’agroalimentaire, d’autres préfèrent adopter une vision moins systémique et diversifier la typologie d’emploi. In fine, tout le monde semble s’accorder sur l’importance de ne pas accueillir toute sorte d’entreprise et de définit une stratégie de développement économique local.
Ce que l’on veut (ou éviter) de devenir
Les points de vue autour de la question « que ne voulons nous éviter de devenir » ont été rapidement partagés. Il est clair que les personnes présentes souhaitaient éviter de devenir comme l’Isle-Jourdain face à la pression toulousaine. Pression pouvant d’ailleurs être renforcée avec notre appartenance nouvelle au bassin de mobilité de la couronne toulousaine. Derrière cette idée, on retrouve ainsi la volonté de ne pas devenir un territoire dortoir où l’urbanisation menace le paysage naturel et où les prix de l’immobilier s’affolent.
Un équilibre est à trouver. Se pose à nous les questions de la société d’aujourd’hui. Quel équilibre démographique et l’accueil de nouvelle population ?
Comment fixer la jeunesse sur le territoire où la population est vieillissante et les école se vident ?
La question de l’autonomie arrive ensuite dans les débats. Très vite l’assemblée tombe d’accord sur la nécessité de préserver la qualité de vie mais sans pour autant vivre en autarcie. Cette équation est difficile, notamment autour des questions de l’alimentation pour un territoire rural comme le Savès. Un équilibre est à trouver pour pouvoir tous consommer local et de qualité (restauration collective et individuelle). Cela passe avant tout par de la sensibilisation sur l’alimentation et plus largement sur une réflexion autour des modèles agricoles que l’on souhaite.
Quelle place pour la culture et le tourisme ? La question est posée. Malgré la richesse de l’offre locale, la Save comme colonne vertébrale du territoire, certains regrettent que les ressources du territoire ne soient pas assez mises en valeur. Il existe un vrai potentiel…
Toutes ces interrogations et bien d’autres préoccupent à la fois les politiques publiques et les citoyens. C’est d’ailleurs l’objet du projet de territoire. Quelles réponses collectives apporter pour répondre, au moins en partie, à ces dernières ?
Réflexion collective
L’exercice du débat ouvert avait pour objectif de nourrir les réflexions de chacun sur les trois questions faisant l’objet de ce 2e atelier :
▪ Que souhaitons nous devenir en 2030?
▪ Que souhaitons nous absolument éviter de devenir en 2030?
▪ Quelles sont les spécificités du Savès?
Ainsi, la dernière séquence proposée invitait chaque participant à réfléchir
individuellement à ces questions proposées sous le format « puzzle ». Suite à ce temps
individuel, les participants étaient regroupés par 4 pour partager et mettre en commun
leur réflexion dans l’objectif de se mettre d’accord sur un consensus commun. De la
même manière ensuite, les participants devaient se regrouper par 8 pour mettre en
commun les propositions et essayer de se mettre d’accord sur un consensus.
Réflexion collective
L’exercice était difficile et le temps laissé à la réflexion collective et aux échanges restreint. D’ailleurs, la durée de l’atelier ne permettait pas d’aboutir à un consensus global, partagé par l’ensemble des participants.
Par ailleurs, certains participants ont fait part d’un manque de temps pour arriver à trouver un consensus lors de la dernière étape (groupe de 8 personnes).
Les contributions collectives récoltées lors de ce 2e atelier sont exposées ci-après.Compte-tenu du fait que la durée de l’atelier ne permettait pas d’aboutir à un consensus global et partagé par l’ensemble des participants, lescontributions collectives recueillies lors de cet atelier de co-construction seront proposées pour votation en ligne ici: https://purpoz.com/consultation/le-saves-en-2030-quel-futur-voulons-nous/presentation/presentation-du-projet-de-territoire