Après la période de carême, selon la tradition chrétienne on tuait le bœuf gras mais à Seissan , c’est plutôt la vache grasse qui sera sacrifiée pour la clientèle d’Intermarché. Floralies , une Mirandaise appartenant à Daniel Danflous avait été mise à l’honneur au Salon de l’Agriculture 2015, dans la catégorie des races à faible effectif. Depuis, elle était revenue sur les pâtures gersoises , mais aujourd’hui, à l’âge de 13 ans, après quatre mois d’engraissement, elle va partir à l’abattoir afin de régaler nos papilles pour les fêtes de Pâques .
Avant son dernier voyage, Daniel est venue la présenter vendredi matin devant les consommateurs potentiels qui l’ont admirée sous toutes ses coutures., se faisant même expliquer les critères de la race et comment sans la ténacité de certains jeunes passionnés, elle n’aurait pu éviter son extinction. Vraiment une belle bête, très docile, elle acceptait toutes ces présences dont certaines l’envisageaient déjà en pièces détachées dans leur assiette . Triste destin quand même !
Gilles et Christelle Sibel entourés de leurs bouchers, Jean , Nathan , Nicolas et Titouan avaient organisé devant leur magasin un sympathique barbecue afin de faire goûter la qualité de leurs différentes viandes, à la clientèle, nombreuse en ce jour de marché . Outre la présence de Daniel accompagnant Floralies, d’autres producteurs étaient aussi présents, Annie Milhas de Durban , Julie Poupeau de Tachoires et Antonin Penche de Lartique, tous éleveurs d’agneaux et Didier Casteran de Castelnau-Magnoac pour ses cochons, sans compter Julien Soulé , président de la race mirandaise .
Les bouchers vont dans les élevages pour choisir directement leurs bêtes sur pied , souvent dès la naissance et surveillant ensuite leur développement jusqu’à l’abattage qui se fait à Boulogne sur Gesse. Directement du producteur au consommateur , un gage de qualité incontestable !.On ne peut que saluer la manière dont cette grande enseigne gère son rayon viande en choisissant d’abord la qualité associée à la proximité à laquelle s’ajoute le travail des bouchers qui terminent comme de vrais pros sa mise en valeur !
Président de l’association pour le PNR , François Rivière est venu rassurer ces jeunes éleveurs sur l’impact largement positif qu’aura la réalisation de ce Parc Naturel Régional Astarac sur les débouchés de leur production.