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Scène de crime au collège Gabriel Séailles !
Mardi 4 janvier, Charles Pedrosa, cuisinier au collège, fait une sordide découverte, une main d’homme dans la soupe qu’il a préparée la veille !!!
Dans l’heure qui suit, Madame Di Giusto, principale du collège, et Madame Dupuy, intendante, sont sur place. La gendarmerie de Vic-Fezensac est dépêchée et les premiers constats sont sans appel: il y a eu crime !
La gendarmerie scientifique est à l’oeuvre et quelques jours plus tard, l’ADN parle : c’est bien la main gauche de Jean Ladendure, gardien de l’établissement, qui a été retrouvée dans la soupe.
Mais pas de corps !
Ce n’est que deux semaines après les faits que l’on observe des nuées de mouches sortant du local au sous-sol du collège. Dominique Briand, agent au collège, descend au sous-sol et aperçoit dans la pénombre le corps sans vie du gardien. Il lui manque la main gauche…
Dans la semaine qui suit, l’enquête établit que Jean Ladendure a été tué au collège et que le meurtrier est vraisemblablement une personne qui y travaille…
Voilà l’enquête que devaient résoudre vendredi dernier une trentaine d’élèves de 5ème et 4ème du collège… dans le cadre d’une Murder Read Party organisée par l' équipe pédagogique !
C’est une première au collège mais certainement pas la dernière animation de la sorte tant élèves et adultes ont pris du plaisir à s’y impliquer !
Mme Di Giusto, principale du collège, et Mme Vives, AESH ( Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) nous expliquent la genèse de l’animation et son déroulé :
« Nous voulions organiser une nuit de la lecture dans le cadre de l’événement national qui a lieu fin janvier mais c’était difficile de faire venir les élèves en nocturne au collège.
Nous avons donc choisi d’organiser une animation un vendredi en fin d’après-midi avec les élèves volontaires de 5ème et 4ème.
Il s’agit d’une Murder Party, à savoir une sorte de Cluedo géant, une grande enquête policière.
13 équipes de 2 à 3 élèves ont 1h30 pour résoudre 7 énigmes réparties dans différentes salles du collège et animées par l’équipe pédagogique.
Pour passer d’une énigme à l’autre, ils doivent trouver la réponse et ainsi valider leur pass.
La dernière énigme leur est donnée au foyer, il s’agit d’une enveloppe qui contient le nom du meurtrier qu’il faut reconstituer !
L’objectif est de donner aux élèves le goût de la lecture en passant par une activité ludo-pédagogique.»
Nous accompagnons les élèves et parcourons les différents ateliers.
Le silence règne dans le couloir, on attend son tour sans un mot : pas question de donner une réponse à une équipe concurrente !
Dans la salle de technologie, les élèves doivent découvrir l’intrus parmi des couvertures de livres, dans une autre salle, au CDI ils doivent trouver les fautes d’une dictée et découvrir des indices à partie de QR codes…
L’énigme ultime propose de reconstituer le nom du meurtrier.
La première équipe arrive au foyer....
...et s'emploie à découvrir le nom du meurtrier.
L’enquête est terminée, on peut vous le dire : il s’agissait de M.Gastel, professeur d’histoire-géographie, qui a assassiné ce pauvre gardien parce qu’il ne le supportait plus : ce dernier l’ enfermait régulièrement dans sa salle de classe le soir, ne faisait jamais les réparations qu’il lui demandait et surtout critiquait Napoléon ! Il l’a donc assassiné et lui a coupé la main gauche, celle avec laquelle il portait le trousseau de clés.
Pas de châtiment pour ce meurtrier fictif mais des récompenses pour tous les élèves.
Chacun est reparti avec un roman policier et des bonbons et les premiers ont gagné en plus des places de cinéma offertes par Mme Méphane, CPE du collège.
A l’oeuvre pour orgnaniser la Murder Party, M.Gastel, professeur d’histoire-géographie, M.Renard, documentaliste, Mme Gimena, professeur d’Espagnol, Mme Mirande, professeur d’occitan, empêchée était remplacée par Juliette, service civique, Mmes Vives et Portherie, AESH, Mme Méphane, CPE, Mme Dupuis, gestionnaire et Mme Di Giusto, principale.
C’était une première qui s’est très bien déroulée. L’expérience devrait donc être renouvelée et peut-être étendue à l’ensemble du collège.
Qui sera la prochaine victime ?