Nouveau à Vic : "l'Atelier de mon Tapissier" vient d’ouvrir!

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Un nouveau commerce s’est installé 5 rue Raynal il y a quelques jours, un atelier de tapisserie tenu par Caroline Louit-Guillobez, l'Atelier de mon Tapissier.

Nous sommes allés à sa rencontre.

Journal du Gers : Caroline Louit-Guillobez, qui êtes-vous ?

Caroline : Je suis tapissier depuis quelques années.

J’ai également un atelier à Blagnac plus petit qui est ouvert le mardi, mercredi et jeudi.

Le reste du temps, le lundi, vendredi et samedi, je suis dans mon atelier de Vic.

J’ai une maison à Roquebrune depuis plus de 20 ans.

Quand l’opportunité de m’installer à Vic s’est présentée, j’ai saisi l’occasion de me rapprocher.

Journal du Gers : En quoi consiste votre métier ?

Caroline : Un tapissier refait essentiellement des fauteuils, c’est le coeur de mon métier.

Je travaille tous les styles, classique, années 50…

Je refais tout, le garnissage, la structure et la recouverture.

Pour cela je travaille avec des tissus d’éditeurs.

Quelqu’un vient dans mon atelier avec un fauteuil ou des photos d’un fauteuil.

J’établis un devis selon le travail à réaliser, soit c’est une simple recouverture, soit il faut refaire le fauteuil entièrement

Le client choisit le tissu.

Je n’ai pas de stock de tissu, le client choisit sur échantillon.

Si le client a une idée précise de ce qu’il souhaite, je m’adapte, s’il n’a pas d’idée, je le conseille.

Je réalise aussi des têtes de lit sur mesure, du coussinage, des rideaux sur mesure – pour cela je travaille avec une couturière d’ameublement.

Enfin, quand j'ai le temps, j'aime réaliser des tableaux avec de beaux tissus pour lesquels j'ai eu un coup de coeur  ; je crée une structure en bois adaptée.

Journal du Gers : Pourquoi devient-on tapissier et quelle est la formation ?

Caroline : Je me suis tournée vers ce métier d’abord par goût pour la déco mais aussi un goût pour la matière, une envie de me coller à la matière. C’est un travail très manuel mais aussi très technique.

Pour devenir tapissier, plusieurs formations existent.

Pour ma part, j’ai suivi l’enseignement de l’école Boulle à Paris.

Journal du Gers : Vous dites que vous êtes tapissier et non tapissière ?

Caroline : En effet, ce métier était autrefois réservé aux hommes et la tapissière était la personne qui faisait des rideaux.

Je suis donc tapissier et non tapissière car ce n’est pas le même métier !

L’atelier est ouvert le lundi et le vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h  à 18 h et le samedi de 9 h à 12 h 30.

L'Atelier de mon Tapissier

5 rue Raynal

06 67 98 29 15

 

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