Le centre social et culturel le Clan organise une nouvelle conférence, sur un sujet qui peut encore prêter à la polémique, malgré les quelque 230 ans qui se sont écoulés depuis les faits qui ont fait connaître Pierre-Arnaud Dartigoeyte, député à la Convention né en 1763 à Mugron, dans les Landes, chargé de mission dans le Gers par La Convention. Mercredi 9 février à 20 h 30 au cinéma-théâtre de Nogaro (passe vaccinal obligatoire).
Selon le site (http://landaisdanslhistore.blogspot.com/), Pierre-Arnaud Dartigoeyte est « un personnage difficile à cerner entre ambition et opportunisme, entre idéalisme et fanatisme ».
Son côté noir
Sa carrière politique ne dura que le temps de la Convention Nationale, du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795, mais sa mémoire porte le poids des haines et ressentiments nés des souvenirs de la triste période de la Terreur dont il a été considéré comme l’impitoyable instrument en Gascogne.
On rapporte « qu'il était porté sur le vin » : à Auch, la Société populaire avait fixé les réunions avant le souper pour qu'il soit à jeun !
Son côté moins noir
Il a protégé de nombreux Landais, sous l'influence d'une femme aristocrate avec laquelle – chose curieuse – il finit sa vie. Pendant la Terreur, il aurait été un des moins répressifs parmi les conventionnels. Et, après la Terreur, il semble qu'il ait renié ses opinions radicales.
Selon le site précité, « s’il évita d’opérer dans son département d’origine, c’est sûrement pour ne pas y exercer les rigueurs et abus qu’il autorisa dans le Gers ».
Nous comptons donc sur le professeur Delpont pour décrypter ce personnage complexe. Il parlera notamment d'une lettre révélatrice écrite par Pierre-Arnaud Dartigoeyte à son père.
N.B. - Sur la photo du haut de page : Hubert Delpont (photo Sud Ouest).