VALENCE SUR BAÏSE Deux avenues inaugurées

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C'est une forme de reconnaissance de la commune envers les trois entrepreneurs qui ont

Suite à l’idée d’un administré, Pierre Coueils, samedi 21 novembre en matinée sous le vent et la pluie, deux nouvelles avenues ont été inaugurées en hommage de trois chefs d’entreprises qui ont marqué l’histoire locale. Car étant innovateurs et pourvoyeurs d’emplois, chacune de leurs entreprises ayant eu entre cinquante et cent salariés. D’ailleurs celles-ci continuent à bien se porter avec toujours un effectif aussi dense.

La municipalité a donc été sensible à cette demande de l’administré et a en conséquence décidé dans l’une de ses séances du Conseil Municipal de baptiser deux nouvelles avenues.

   La première plaque découverte placée à l’entrée de la zone artisanale de Jamon concernait l’inauguration de l’avenue Philippe Duffillol. PDG de la STPAG, Société de travaux publics et agricoles de 70 salariés, il a su continuer et faire prospérer l’œuvre de son père, Henri Duffillol. Entrepreneur intransigeant mais bon patron, toujours soucieux du bien-être de ses employés, passionné de chevaux, président du Lion’s Club d’Eauze, et aimant jouer au basket, « en dévoilant la plaque qui porte son nom, c’est la reconnaissance que nous portons à un valencien au cœur généreux et pourvoyeur d’emploi pour toute une région », souligna le maire Marie-Thérèse Broca-Lannaud. La compagne de Philippe Duffillol, Annick Gracia, après quelques mots emplis d’émotions découvrira la plaque.

Puis le cortège des familles concernées, les officiels, et les amis se dirigèrent quelques centaines de mètres plus loin, au croisement de la D 930 et de la zone artisanale du Régé. Cette fois-ci il s’agissait d’inaugurer une voie qui portera le nom d’Avenue Gérard Barrère et Roger Touja.  

   Gérard Barrère est incontestablement l’homme aux mille et une idées pour ne pas se laisser surprendre par le temps. Outre ses fonctions de président de la coopérative de meunerie de Condom puis de Terres de Gascogne, son implication dans la fusion de la cave viticole de Condom avec celle de Plaimont, « œuvre de grande réussite et d’envergure internationale » qui l’amènera en Chine, la création de Sud Agro Épi de Gascogne, Gers farine devenu Meunerie Grand Sud de France, et INVIVO, sa plus grande aventure fut celle du printemps 2000 où il partit à la conquête de l’hémisphère sud pour rentabiliser ses machines à vendanger. Il franchira la Cordillère des Andes avec un camion chargé de deux machines à vendanger pour rallier Santiago du Chili. Une nouvelle aventure commençait et dure toujours. « Il a porté le nom de Valence sur Baïse en Europe et en Amérique du Sud. Cette plaque gravée à son nom le rappellera toujours », souligna le maire, Marie-Thérèse Broca-Lannaud.

   Roger Touja lui aussi était un visionnaire qui après avoir quitté le maquis à la libération s’installa comme maçon avec trois ou quatre ouvriers. Il construisit des maisons, des écoles, des transformateurs EDF. Mais sa lumineuse idée de construire des châteaux d’eau car connaissant le problème crucial de l’approvisionnement de l’eau dans les campagnes, permit un fulgurant décollage de son entreprise. Car l’entreprise Touja construira exclusivement des châteaux d’eau, des stations de traitement de l’eau potable et des stations d’épuration des eaux usées. Et la SA Touja avec sa centaine de salariés continue toujours ces activités en France et à l’étranger. « Le nom qui mène à son entreprise le mémorisera à jamais », conclura le maire, Marie-Thérèse Broca-Lannaud.

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