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Après avoir fait le point sur les intempéries dont souffre particulièrement l’Ouest du département, Philippe Martin aborde le volet sanitaire en évoquant que celui-ci « « se dégrade très fortement avec un taux d’incidence de 560 cas pour 100 000 habitants alors que le niveau d’hospitalisation est largement au dessus de ce qu’il a été en début de crise avec 70 à 80 personnes hospitalisées dont la plupart ne sont pas vaccinées. Un plan blanc d’ailleurs a été déclenché ». Pour faire face à cette situation et permettre le rappel d’un troisième vaccin, les centres de vaccination sont réactivés, les médecins, les infirmiers et les pharmaciens sont aussi habilités à vacciner. D’autre part un vaccibus reprend du service, il se rendra à Masseube les 16, 23 et 30 décembre et le 6 janvier entre 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 heures. Les rendez-vous doivent s’effectuer au 0 800 72 32 32 ou en ligne sur gers.fr.
Avant d’aborder les projets de délibérations, Yvette Ribes, « cheville ouvrière de la politique du patrimoine occitan et de la langue et traditions occitans, précise Philippe Martin », souligne que ce patrimoine immatériel s’est construit au fil des siècles. Depuis la révolution c’est le français qui doit être enseigné mais « le patois vient teinter chacun des territoires », précise Yvette Ribes. Laquelle dévoile que 1 000 exemplaires d’un jeu des sept familles, ÒC EN JÒC, ont été commandés. « Ce jeu invitera à découvrir de façon ludique divers éléments culturels propres à notre territoire et incitera à pratiquer une langue aux accents d’ouverture et de partage », confie Yvette Ribes. Ce sont 189 écoles primaires, 22 collèges te 45 établissements d’accueil et d’hébergement de personnes âgées du Gers qui seront dotés du jeu des sept familles, ÒC EN JÒC.
Quant au financement du TGV entre Bordeaux et Toulouse, le Département participera à hauteur de 14 millions d’euros, « Un engagement fort, affirme Philippe Martin, pour notre département dont l’étalement se portera sur plusieurs années, ce qui sera supportable pour la collectivité ». Ce dernier cependant « regrette que certaines collectivités de la Nouvelle Aquitaine pour des raisons idéologiques refusent de participer au financement. Il n’y a pas de solidarité territoriale », regrette le président du Conseil Départemental. D’autre part sera évoqué le rétablissement de la ligne Auch-Agen qui ne serait pas réservée exclusivement au fret.
Enfin, les Conseillers Chantal Dejean-Dupèbe et Michaël Aurora ont émis une proposition de vœu concernant la déviation Auch-Pavie RN21. Ils rappellent que 20 000 voitures et poids lourds traversent en leurs centres Pavie puis Auch ce qui entraîne de multiples désagréments, accrochages de piétons et cyclistes, pollution de l’air, pollution sonore, dégradation des infrastructures routières et du patrimoine bâti, engorgement de la ville. Cette déviation « améliorera la qualité de vie des 25 000 habitants d’Auch et Pavie et désenclavera la partie sud du département, ce qui bénéficiera aux 50 000 habitants de l’Astarac et du bassin d’Auch ».