Le conseil municipal a oscillé hier jeudi soir entre consensus et divergence selon les sujets abordés.
Hommage unanime aux victimes du vendredi 13 novembre. Après l’ouverture de la séance du conseil municipal majorité et opposition ont été unanime :« par solidarité avec toutes les victimes » tous leur ont rendu un hommage solennel par une minute de silence. Le premier magistrat devait rappeler qu’un registre de signature est à la disposition des Condomois dans le hall de la mairie pour qu’ils puissent exprimer leur soutien à toutes les familles touchées par ces attentats.
La CCTénarèze prête à fusionner pour coller au plus près du Pays d’Armagnac
Parmi les exposés présentés un long débat s’est instauré sur la pertinence du regroupement des communautés de communes pour établir des entités de plus de 15 000 habitants. Le maire devait exposer les propositions préfectorales en la matière. S’il trouve logique le périmètre défini autour de la préfecture qui porterait la population à 38547 habitants (Ndlr d’après les chiffrescommuniqués par les services de la préfecture) et lui permettrait de peser dans le débat de la Grande Région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon, il en va tout autrement en ce qui concerne l’ouest du département. Gérard Dubrac trouve que la volonté des trois CC d'Artagnan et Fezensac, Bas-Armagnac et Grand-Armagnac de fusionner faisant abstraction de la Ténarèze et ainsi de scinder le Pays d’Armagnac « provoquera un déséquilibre ce qui n’est pas une bonne chose pour notre territoire ». Si le Pays d’Armagnac se confondait avec la communauté de commune cela représenterait un peu plus de 43 000 habitants.Autre argument avancé par l’élu en faveur du refus du schéma : plus de temps pour mettre en adéquation les politiques de développement est fiscal : l’échéance des fusions serait reporter et « un calendrier de 4 années, jusqu’en 2020 pour les élus afin de créer un outil opérationnel ». L’avis de la CDCI qui se tiendra en début d’année prochaine devra entériner ou non le nouveau schéma par une majorité des deux tiers.
L’opposition en appelle au changement de méthode
L’opposition par les voix d'Éric Lanxade et Jean-François Rousse eux aussi refusent « l’isolement de la Ténarèze ». Ils s’interrogent « pourquoi la Ténarèze n’a pas été consulté sur ces fusions » et d’inviter le maire, président de la CCT, de « changer de méthode, il faut rassurer certains maires ». Jean François Rousse évoquant « un travail difficile a la CCT qui le sera encore plus à quatre Communautés » et plus de 100 communes. Ce à quoi Gérard Dubrac répondait que les propositions avaient été faite par le préfet du Gers et la fusion c’était aussi « la volonté des trois présidents des communautés de communes »
Le schéma départemental proposé a été refusé à la majorité, Geneviève Sabathier s’abstenant considérant que les arguments du maire ne l’ont « pas convaincus », alors qu’elle avait « très bien compris » contrairement à la réflexion émise par le premier magistrat.