L’après COVID du secteur immobilier
Face à la COVID-19 le secteur de l’immobilier, aussi, a été touché de plein fouet par cette pandémie. En effet, en mars dernier, il s’est vu fermer ses portes au public comme de nombreux commerces. Mais en cette période de déconfinement quasi total que connaît notre pays, l’heure est à la relève pour ces agences freinées par la crise sanitaire. À Condom, Élia de l’agence Nestenn Immobilier, nous livre un équilibre parfait entre l’offre et la demande par les temps qui courent. « Nous avons d’ailleurs beaucoup de personnes qui viennent de grandes villes et qui souhaitent acquérir des petites maisons avec un jardin à la campagne » après un rude confinement vécu dans les grandes villes, sont les mots de l’agente immobilière gersoise. Et c’est d’ailleurs l’avis que partage la plupart d’entre eux, mais cela reste des biens « rares » qui se vendent assez rapidement. « Les clients viennent dans le but de trouver une maison de plein pied avec un jardin, nous avons beaucoup de demandes pour ces critères là, mais, malheureusement, peu d’offre » selon Davy de l’agence SAFTY IMMOBILIER à Auch.
Une crise qui a causé malgré tout un déséquilibre
Si les agences gersoises connaissent une période plutôt gratifiante, cela n’a pas toujours été le cas et il reste des séquelles postconfinement. Le directeur D’ORPI Act immo à Fleurance, nous l’explique. Il est question d’une pénurie d’offre et d’un déséquilibre entre celle-ci et la demande, malgré un marché très dynamique en ce moment. « Certains vendeurs ont la particularité d’essayer de monter leurs prix, leurs ambitions, ce qui est un réflexe normal économiquement parlant ». La COVID a permis, au premier confinement, une réflexion chez les clients, une méditation quant à leur projet immobilier, ce qui a renforcé pendant la crise ce manque d’offre, le fait que les personnes réfléchissent et ensuite achètent n’a fait que souligner le manque, nous a expliqué Alexia de l’agence Stephane Plazza à Auch.
A Mirande, l’agence Bourse de l’immobilier l’affirme, le marché stagne malgré un engouement dit prometteur. Une stabilisation soulignée peut-être par un essor du métier d’agent immobilier sur le web « si c’est lié à la crise, on ne sait pas mais nous avons tous constaté que les agences en ligne se sont multipliées » s’est confiée Soraya responsable d'agence.
Aurore Bouchy