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Le président de la Cavéa, Jean-Pierre Puyal, a sorti de son chapeau à l’occasion de la seconde exposition de l’année, deux artistes hors du commun. Ce qui d’ores et déjà ne peut qu’inciter les visiteurs à venir les découvrir.
A l’étage de la galerie, Gérard Bayssière, pictorialiste comme il se définit, marqué par ses 30 ans de vie au Maroc (1946 à 1976), prend une longue pause de 30 ans avant de faire ressurgir en 2006 son amour émotionnel et inconditionnel pour son pays d’enfance et de jeune adulte. Sentiments essentiels qu’il traduit dans ses œuvres pour créer tout en s’appuyant sur la réalité son univers onirique. Pour cela Gérard Bayssière utilise la «peinture numérique » qui permet « d’exprimer toutes ses capacités à transcender une réalité en la mettant au service de ses rêves ». Les visiteurs s’imprégneront de cette atmosphère pas du tout « ouateuse » bien au contraire, puisque surgissent au cours d’une fantasia de brillants cavaliers qui mènent la charge.
Au rez-de-chaussée le caricaturiste, Boris Lamy, diplômé des Beaux-Arts de Toulouse, révèle aussi ses talents de peintre offrant « Fenêtre sur le monde ». Des toiles peintes à l’acrylique qui dévoilent « son monde perçu au travers de sa fenêtre durant le confinement ». Des œuvres sans prétentions qui racontent un quotidien ordinaire comme le chat sur le rebord d’une fenêtre ou bien un coq mais aussi le regard interrogateur d’un enfant derrière les carreaux vitrés.
Quant à sa « spécialité » la caricature, Boris Lamy a connu un franc succès auprès du public lors du vernissage où chacun des invités sont repartis avec leur portrait.
Les deux artistes, Gérard Bayssière et Boris Lamy, exposent à la Cavéa jusqu’au 3 juillet. La galerie située rue Jules Ferry est ouverte du mercredi au samedi de 15 h 30 à 18 h 30.
