REGIONALES Trois questions à


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Rémy Fourcade

Trois questions à Rémy Fourcade

 

Votre surprenante arrivée en politique signifie- t- elle que vous ne croyez plus au syndicalisme ?

Pas du tout et je ne renie en rien mon engagement durant ces 40 dernières années. Mais j’ai toujours dit que le syndicalisme était une force de discussion et d’orientation,  pour la base de quelque profession que ce soit, mais au final ce sont les hommes politiques qui décident et depuis plusieurs années nos élus politiques ne décident plus.  Ils naviguent à vue sur les conseils de l’Europe et pour les agriculteurs et éleveurs français l’Europe est loin d’être le soutien qu’ils attendent ou que l’Europe se dit être.

 

Ne craignez vous pas de vous couper de vos amis  syndicalistes ?

Si vous faites allusion aux déclarations du président du conseil  départemental,  je vous répondrais  que son agressivité n’a d’égale que la fébrilité de son parti et qu’il interprète bien mal mes paroles.  Le syndicalisme agricole affiche un bilan plus que positif bien que quelques fois peu perceptible et face aux « Anti tout » que nous avons dans le Gers,  il est tout aussi important aujourd’hui  et plus qu’hier encore que le syndicalisme soit fort.  En tous cas ce sont aux agriculteurs de juger  et si je m’engage dans cette voie, c’est tout simplement parce que je pense que Louis Aliot est le seul aujourd’hui capable de faire bouger les lignes et de tirer vers le haut cette future grande région que sera Midi Pyrénées –Languedoc Roussillon

 

Pas d’isolement donc et  on retrouve le Rémy Fourcade tout aussi combatif que par le passé ?

 Certainement et en cela j’estime être toujours dans la droite ligne de mes engagements. D’ailleurs si je me retrouve aux cotés d’ ex PS et d’ ex Modem pour défendre les intérêts de notre département ce n’est pas le fruit du hasard. On voit bien par là, que les partis dits traditionnels mais en quoi le sont-ils ? Ne savent plus brandir que la peur pour tout argument comme on définissait jadis la peur des rouges.

Les agriculteurs veulent une politique de l’emploi, de l’aménagement du territoire, de la sécurité alimentaire et des prix agricoles rémunérateurs,  des choses simples et de bons sens, autant de valeurs que défend  le Front Nationale.

 

Pour ceux, qui très rares dans le Gers ne connaitraient pas le parcours de Rémy Fourcade

 

20 ans - Président des jeunes agriculteurs du canton de Mirande – 25 ans Président du CDJA – 35 ans membre de la FNSEA,  37 ans secrétaire général,  45 ans Président –  Actuellement Président de la Maison de l’élevage depuis 25 ans - Président du Groupement de Défense Sanitaire depuis 10 ans - Secrétaire général de la chambre d’agriculture

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