C’est une nouvelle qui nous ravit. Après avoir subi les évaluations nécessaires, Julien qui avait pris la responsabilité du centre de secours valencien, le 1er janvier 2019, succédant à Jean-Pierre Ménaspa, a acquis la qualification de chef de groupe. Cela lui a permis de terminer sa formation de lieutenant et de grimper d’un échelon dans la hiérarchie des soldats du feu. Nous étions au courant de sa candidature et, parfois, il y a quelques mois, en fin d’après-midi d’un dimanche, nous apercevions son véhicule prêt à prendre la route pour Aix-en-Provence.
En effet, cette ville abrite l’ENSOSP (École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers) où se déroule la formation en trois semaines éclatées pour décrocher la responsabilité de chef de groupe. C’est là que Julien a effectué avec succès son stage. Première semaine, cours, et les deux autres, manoeuvres en situation. Il faut dire que l’École possède, dans la région, un site de 23 hectares, inauguré en 2008, qui recrée l’intégralité de la chaîne d’intervention : feu, secours à personnes, risques technologiques, un centre de secours de 4000 mètres carrés abritant 8 casernes, un centre de gestion des opérations dans, véritablement, une ville fantôme avec hôtel, pizzeria...et même une portion d ‘autoroute.
Chaque semaine était suivie par des examinateurs et, quand le candidat avait satisfait aux différentes épreuves, validée. Dorénavant, notre nouveau chef de groupe pourra gérer l’engagement opérationnel d’un groupe de deux à quatre chefs d’agrès (véhicule-attelage) sous les ordres d’un chef de colonne ou en tant que commandant des opérations en cours. Nos félicitations au jeune promu qui après avoir débuté dans l’effectif local en 2002, bénéficié d’une double affectation entre Condom et Valence durant sept ans, est revenu dans le giron local en 2009 et qui, comme tout pompier volontaires concilie avec bonheur engagement citoyen et activité professionnelle. Rappelons que l’effectif actuel de la caserne est de 20 soldats, que des départs, des arrivées l’affectent, et qu’il y a toujours la volonté de recruter. Alors si vous avez de 17 à 55 ans, sapeur-pompier, pourquoi pas vous ?
Claude Laffargue