La place du foirail va s’animer, dès lundi matin, avec l’arrivée des caravanes du cirque franco-belge et le montage du chapiteau.
Le cirque donnera une représentation unique, mardi à 18 h, avant de partir à Mont-de-Marsan.
À Auch, nous avons pu rencontrer le fils du directeur, le dresseur Alexandre Muller, juste avant la représentation de 18 h.
Tout en montant la cage aux fauves, il a répondu aux questions du Journal du Gers.
Journal du Gers : Pouvez-vous nous présenter votre cirque ?
Alexandre Muller : Notre cirque existe depuis 1860.
Ce sont sept générations de cirque qui se sont succédé.
Le cirque est franco-belge car le grand-père était belge et la grand-mère française.
Tous les numéros sont exécutés par les membres de la famille.
Journal du Gers : Où vous produisez-vous ?
Alexandre Muller : Nous parcourons toute l’Europe.
Journal du Gers : Vous tournez toute l’année ?
Alexandre Muller : Non, nous nous arrêtons en période hivernale dans la région du Loiret.
Journal du Gers : Quels types de numéros présentez-vous ?
Alexandre Muller : Notre spectacle dure 1 h 30 et est très varié.
On y retrouve tous les numéros classiques du cirque : clowns, jongleurs, acrobates, trapézistes, magiciens et des numéros avec des animaux.
Journal du Gers : Quels sont les animaux que vous présentez ?
Alexandre Muller : Nous avons 60 animaux qui participent tous au spectacle : lions, tigres, tigres blancs, chevaux, animaux exotiques, singes, lamas, zèbres, chameaux, dromadaires
On a même un numéro avec des dalmatiens et un numéro avec des furets !
Journal du Gers : Votre cirque ne souffre-t-il pas de la polémique sur les animaux de cirque ?
Alexandre Muller : Nos animaux sont en parfaite santé. On a un bébé chameau qui a une semaine.
Nous avons 3 ou 4 naissances par an, ce qui prouve que nos animaux se sentent bien chez nous.
À chaque arrêt, nous dressons des tentes à l’extérieur pour que nos animaux soient bien.
Pendant cinq mois de l’année, nos animaux sont lâchés dans 4 hectares de terrain dans le Loiret.
Journal du Gers : Quelles ont été les conséquences du confinement pour votre cirque ?
Alexandre Muller : Nous avons tout arrêté pendant trois mois.
Aujourd’hui, nous repartons sur les routes et nous reprenons nos spectacles dans le respect des consignes de sécurité (distanciation, gel et masque quand il sera obligatoire).
Nous laissons notre dresseur finir de monter sa cage, puis il ira revêtir son costume à paillettes et le spectacle pourra démarrer.
Les cirques traditionnels se font de plus en plus rares.
Ils disparaissent au profit du cirque moderne qui n’a plus grand-chose à voir avec la magie du cirque traditionnel.
Le cirque franco-belge, c’est un vrai cirque, un cirque familial, un chapiteau, des costumes à paillettes et les numéros que l’on attend.
Alors, mardi soir, n’hésitez pas, ce sont les vacances, amenez vos enfants, venez en famille, entre amis… et que le spectacle commence !