Déjà invitée en juillet 2012, Lara Durot-Ratovoarison est de retour, à la médiathèque, avec une cinquantaine de nouvelles œuvres, toutes aussi réussies. Parmi celles-ci, quelques acryliques vivement colorées, mais principalement des aquarelles, cette technique étant celle qui retrace le mieux sa personnalité.
Totalement autodidacte, Lara a commencé à crayonner dès son plus jeune âge, même pendant ses cours au lycée, avoue-t-elle. Bien plus tard, c’est une amie qui lui a suggéré de mettre un peu de couleurs dans ses crayonnages, ce qui lui a particulièrement réussi ; aujourd’hui, elle se sent plus peintre que dessinatrice. Aussi, elle se contente maintenant de quelques coups de crayons avant de prendre ses pinceaux.
Pour s’approprier la technique, elle a suivi quelques stages auprès d’un aquarelliste, étant maintenant en mesure de diriger deux ateliers, à Rabastens, avec des adultes et des enfants. S’il lui arrive de peindre parfois des paysages, elle reconnaît que ce n’est pas sa spécialité. Pour ses aquarelles, elle privilégie les fleurs et les portraits dans tous les domaines. Côté fleurs, on ne peut pas passer à côté de ses superbes iris de différents variétés et de ses arums.
Pour les portraits, il y a d’abord les animaux qu’elle affectionne particulièrement comme les chats dans différentes situations, puis des visages d’enfants fort expressifs et… des mains, surtout des mains déformées par le travail. D’ailleurs, l’artiste s’amuse à dire que, parfois, elle termine ses tableaux en mettant un corps sur… des mains. Elle ne peint pas dans la nature mais devant des photos qu’elle réalise elle-même où qu’elle puise dans des revues. Mais rien à voir avec un copié-collé, elle y ajoute toujours son interprétation personnelle.
L’exposition est visible aux heures d’ouverture de la médiathèque, les mercredi, vendredi et samedi, jusqu’à la fin juin.