Il est une société qui a de l’âge… Comme beaucoup d’ailleurs à Valence, mais celle-ci, le Réveil Valencien, a laissé de nombreuses traces grâce à la publicité qu’elle faisait sur ses manifestations.
En effet, pour chacune d’elles, un programme était établi qui comportait, et cela a beaucoup de prix du point de vue archives, des noms de musiciens et de commerçants participant par le biais d’une dotation financière.
Pour les articles que nous allons proposer , il faut remercier pour leur concours, Suzanne Guidi, Janot Immer, Vincent Lauron, jean Tobi en particulier. Le premier président fut Monsieur Druilhet en 1906, il avait comme chef de musique Léon Cazeneuve. Les documents que nous produisons, datent de 1928.
À cette époque le président était Jean Guitard, directeur d’école, qui participa à l’inauguration du monument aux morts en compagnie de ses élèves dont Roger Bessagnet ; François Lalanne en était le chef.
Alors, pour l’occasion, une estrade était dressée sur la place. On y aperçoit l’orchestre du Réveil Valencien et Monsieur Mondin, le père de Suzanne Guidi, costume clair, à la clarinette. Il fut un temps chef de musique de 1911 à 1920. Deux jours de réjouissances étaient proposés à la population les dimanche 8 avril et lundi 9 avril 1928, sur la place de l’Hôtel de ville, pour le concert ; salle Moréno pour une soirée récréative.
Les Valenciens y reconnaîtront des noms familiers, Odon Lauze, Henri Boué, Charles Canezin, C. Darées, André Llari, M.Jovellard, André Labenne, Olivier Desbarats, Mesdemoiselles Audebert, Duffour…
Un bal clôturait ces deux journées ; un orchestre de 14 musiciens ‘’ fourni par la Société Musicale ‘’ l’animait.
Claude Laffargue