Auch: bulletin de santé du petit commerce

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Ce mercredi après-midi, Mme Catherine Seguin préfète du Gers accompagnée par Christian Laprébende maire d’Auch et Rémi Branet président de la CCI du Gers s’est entretenue avec les responsables de 3 commerces de la ville d’Auch pour faire le point sur la situation, voir les difficultés et les éventuelles demandes, deux semaines après la réouverture.

La première étape nous a conduit à la librairie BD café le Migou tenu par Sébastien Carrère et Alexandre Ruiz Delval. Sébastien Carrère explique qu’ils ont subi une perte de chiffre d’affaire de l’ordre de 30%, mais que l’activité reprend bien, même si leur principale clientèle les collégiens et les lycéens n’a pas encore repris. En étant propriétaire, le fait de bénéficier du fond de solidarité et des différentes aides de l’état, de la région, de la communauté Grand Auch Cœur de Gascogne, de la municipalité, leur a permis de sauvegarder l’essentiel de leur outil de travail. Ils attendent avec impatience la réouverture de l’activité café et de la terrasse, qui même si cela influe peu directement sur leur chiffre d’affaire joue un rôle important d’attractivité.

Deuxième rendez-vous, la boutique «filles du sud » d’Anne Bortoloni située 2 rue du Pouy. Elle vient d’acquérir ce commerce abandonnant par là même une bonne situation à Toulouse pour revenir vivre à Auch sa ville de jeunesse. En fait, elle n’a pu ouvrir qu’une semaine avant le confinement, ce qui bien sûr n’est pas la meilleure des situations. Profitant de ce repos forcé elle s’est formée aux différents réseaux sociaux avec l’aide de la CCI. Grace à la clientèle déjà fidélisée par l’ancienne propriétaire l’activité redémarre sous de bons auspices. N’ayant demandé aucune aide, tour à tour la préfète, le maire et le président de la CCI lui ont prodigué tous les conseils nécessaires pour pallier ce manque.

La dernière étape nous mène chez Marie Adeline Fort et sa boutique pleine de saveurs : bouchons & gourmandises. Son commerce n’a pas trop souffert du confinement même si elle constate une baisse de 30%. Elle n’a pas demandé d’aide « je me suis débrouillée toute seule , j’ai augmenté l’amplitude horaire et j’ai ouvert également le lundi matin ce qui m’a permis de payer toutes les charges et de garder mon employée. Nous n’avons pas eu de souci d’approvisionnement même avec l’Italie qui est notre fournisseur en charcuterie. On est reparti sur un rythme normal même plus soutenu parce qu’on sent que les gens ont besoin de se faire plaisir et de passer un peu de bon temps.

Un petit point rapide par Rémi Branet président de la CCI du Gers:

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