Une nouvelle histoire au Musée Campanaire : la cloche du tombereau

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Certains d'entre vous ont entendu parler de Joseph Andreetta et son cheval "Flambart "... peut-être ou peut-être pas ? Cependant, une histoire bien réelle.

C'est une époque révolue, mais qui a laissé son empreinte au Musée Campanaire, dans la collection des cloches, elle fait figure de "star" parmi les autres. Toutes sont surprenantes par leur originalité et ont une destinée parfois particulière, quand vous pourrez, n'hésitez par à faire un petit tour au Musée Campanaire afin de découvrir leur parcours. 

Le saviez-vous ?

En ces jours difficiles de confinement et à la demande de nombreux usagers, la réouverture de la déchetterie est effective, uniquement sur rendez vous. 

Mais avant ? Que faisaient les Lislois avec leurs ordures ? Nous vous proposons, cette fois, l'histoire d'une autre cloche, de celle que les Lislois entendaient et attendaient pour confier leurs déchets ménagers à l'éboueur municipal : Joseph Andreetta et son cheval tirant une carriole, sorte de tombereau surdimensionné avec de hautes ridelles et supporté par de grandes roues ferrées. Au tintement de la clochette, la carriole démarrait. Son moteur ? C'était Flambart,un cheval haut sur pattes aux longs poils et à la crinière flamboyante.

Avec son tintement inoubliable.... La clochette des ordures ménagères tintait dans les rues de la cité où les voitures étaient encore rares. La carriole avançait au rythme lent des pas de Flambart, alors que Joseph, avec son balai de bruyère (fabrication maison) et sa pelle, dégageait les rigoles et les bords des trottoirs de tous les détritus que les Lislois avaient omis de mettre dans les seaux destinés pourtant à les recevoir. Beaucoup de déchets encombraient le devant des habitations, pourtant les Lislois disposaient d'une décharge à l'emplacement actuel des Services Techniques Municipaux... mais encore fallait-il s'y rendre !

Cependant la pelle et le balai de Joseph, très efficaces, ne manquaient pas d'effrayer quelques bergeronnettes à la recherche de rogatons de riz, de restes de pâtes ou de miettes de pain échappés avec les eaux de vaisselle depuis les éviers qui s'écoulaient sur la rue.

Modernité oblige, Joseph et Flambard furent remplacés par la benne municipale, puis par le camion benne de la déchetterie et du tri sélectif.

Seule la clochette demeure au musée, dernier témoin d'un autre temps. 

 

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