Nous, les « anciens» de la Nivaquine…

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Libre propos

Où en serons- nous de cette épidémie virale? chers amis, lorsque vous découvrirez le présent article, symboliquement rédigé en ce 19 mars de confinement ?

Par delà les préoccupations sanitaires et thérapeutiques qui s’imposent à nous en priorité, force est de constater que les périodes difficiles, celles qui mettent en relief la fragilité de nos vies, induisent une réflexion sur le sens même de notre existence ; une «re- découverte » fugace de l’essentiel, dans un océan habituellement peuplé d’accessoires banalités.

Nivaquine. Au seul bruit de son nom… ce traitement, prudemment envisagé dans le cadre de la pandémie actuelle a fait renaître le souvenir de notre quotidien dans les djebels d’Algérie ; la Nivaquine, ce modeste comprimé dont la prise était fortement recommandée par les services de santé de l’armée? mais que nous prenions plus ou moins régulièrement, en bons français indisciplinés, afin d’éviter « le palu ». Cette pratique dans la guerre vient de refaire surface dans nos esprits, accompagnée d’une émotion teintée de nostalgie, celle de nos 20 ans perdus.

Qu’importe, vivons pleinement ces moments privilégiés d’intériorisation profonde. Ils nous donnent rendez-vous une fois encore avec une page de notre vécu, de notre vie en somme. Retenons-les quelques instants de plus, ils disparaîtront bien vite dans le sillage du danger lorsqu’il s’éloignera.

Ami lecteur, j’arrête là mon propos, tes souvenirs prendront naturellement le relais pour enrichir la réflexion personnelle. Partage-la avec tes proches en ces moments particuliers…

 

 

 

André Casabonne,

Vice-président FNACA du Gers,

Membre du Comité National de la FNACA

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