En cette période de confinement, François Rivière a opté pour le maintien du marché de plein vent du vendredi matin mais en le réservant uniquement aux produits alimentaires.
À l’heure où les grandes surfaces constituent la principale source d’approvisionnement, celles-ci n’assurent pas forcément un meilleur confinement que les commerces en plein air. De plus, la plupart des commerçants sont non sédentaires et n’ont donc que les marchés pour assurer leur activité, surtout quand il s’agit de produits frais dont la durée de conservation est limitée. Si, en temps normal, environ 70 commerces différents s’installent dans la rue du marché et sur la place Carnot, cette fois-ci, ils n’étaient qu’une vingtaine, pour un approvisionnement en fruits et légumes, plats cuisinés, boucherie-charcuterie, volailles, fromages, huîtres, pâtisseries.
Même si la clientèle était assez claisemée, les employés municipaux, équipés de masques, gants et gilets jaunes, s’assuraient qu’il n’y avait pas d’attroupement et vérifiaient la fluidité autour des étals et l’interdiction de toucher à la marchandise. Étaient également présents le maire et la gendarmerie prête à vérifier si chaque personne détenait bien une autorisation de sortie justifiée.
Chacun semble avoir bien supporté ces contraintes, c’est à ce prix que le marché pourra maintenir son activité tant que de nouvelles mesures plus restrictives ne seront pas en vigueur. Il devrait donc être reconduit vendredi prochain.