Pour Jean Olmini, retraité d’un grand quotidien régional et résidant à Masseube, cette exposition est la première de sa carrière de peintre, débutée il y a environ six ans et sans doute pas la dernière, même s’il a hésité à sauter le pas.
Plutôt intéressé depuis toujours par l’écriture et surtout la poésie, après sa cessation d’activité, il a ajouté une nouvelle corde à son arc, afin de traduire ses émotions par le biais de la peinture cette fois, plus exactement de l’acrylique.
Jean Olmini aime la couleur, c’est ce qui saute aux yeux dès que l’on pénètre dans la salle Astarac de la Médiathèque où sont accrochées ses 38 toiles. Une exception cependant avec un tableau dont le style s’apparente plutôt à ce qui a fait la singularité de Pierre Soulages, mais le noir est bien une couleur pour les artistes !
Pas de thème de prédilection, Jean peint des coups de cœur, cela peut être un paysage, un phénomène naturel comme les volcans, un animal plus ou moins imaginaire, des fleurs et bien d’autres choses encore. Une rencontre, une lecture, une pensée vagabonde, un ressenti au cours d’une balade sur les coteaux du Gers et il éprouve le besoin de traduire tout cela sur la toile, allant même jusqu’à y faire couler directement la peinture, appuyant ensuite les contours de ces épanchements sauvages pour y trouver une forme, une expression. Utilisant ensuite son âme poétique, il nomme chacune de ses toiles, leur donnant ainsi une identité que le visiteur est libre de reconnaître ou pas.
Dans tous les cas, il s’agit d’une exposition très variée qui attire l’œil ; elle sera visible durant tout le mois de février aux heures d’ouverture de la médiathèque, les mercredi, vendredi et samedi.